Renault : l'Etat prêt à lâcher du lest, mais pas tout de suite
Ce matin, Michel Sapin, ministre des Finances, était présent à la télévision pour parler de la situation de Renault et de la possible revente de parts de l'Etat dans un avenir proche. Le ministre a confirmé que la récente montée au capital du gouvernement chez Renault n'était pas "éternelle" mais que ce n'était pas le moment de vendre.
Le ministre des Finances était ce matin l'invité de nos confrères de BFM Business et il en a profité pour revenir sur le cas de Renault, souvent cité ces derniers temps pour diverses raisons (rémunération de Carlos Ghosn, enquêtes sur les émissions polluantes). Il faut en effet rappeler que l'Etat a augmenté en 2015 sa participation au constructeur français en passant de 15 à 19,74 %.
A l'époque, déjà, le gouvernement avait expliqué que cette montée ne durerait pas. Et Michel Sapin a confirmé la chose ce matin en anonnçant une nouvelle fois que cela n'était pas prévu pour du long terme : "l'Etat n'est pas monté pour l'éternité". Une bonne nouvelle, donc, pour Carlos Ghosn qui n'a pas franchement vu d'un bon oeil la prise de position plus importante des pouvoirs publics chez Renault.
Le patron de l'alliance, qui a récemment acquis Mitsubishi, va devoir se montrer patient puisque l'action Renault a perdu de sa valeur ces derniers temps, ce qui incite Michel Sapin et le gouvernement à jouer la prudence et à ne pas vendre pour l'instant : "je suis aussi gestionnaire des intérêts de l’Etat, je regarde quel était le cours au moment où on a acheté et le cours aujourd’hui, et je n’ai pas envie de faire perdre de l’argent aux Français".
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