Rappel : Toyota dans les roues de son associé Stellantis
Grégory Martineau , mis à jour
Rebadger des véhicules achetés à l’un de ses concurrents, c’est, certes, plus économique. Mais cela sous-entend également qu’il va falloir composer avec les mêmes problèmes.
Dans la préfecture d’Aichi, au siège mondial de Toyota, on doit se mordre les doigts d’avoir fait confiance à Stellantis pour développer une gamme d’utilitaires adaptés aux besoins de la clientèle européenne. En effet, depuis plus d’une décennie, le géant japonais fait construire par le groupe franco-italo-américain les différents membres de sa gamme Proace.
Ce n’est toutefois pas un secret : au fil des mois, les problèmes s’accumulent et Toyota se voit contraint de rappeler ses utilitaires par milliers. Parmi les dernières défaillances relevées, on note ainsi un risque d’incendie, des possibilités de coupure subite du moteur ou encore des taux de rejets polluants non conformes.
Opération complémentaire
Le rappel qui nous intéresse aujourd’hui, et qui porte la référence CI23-041, semble d’ailleurs découler de ce dernier. En effet, il s’agit, là encore, de résoudre une erreur de l‘un des logiciels pilotant l’ECU (unité de contrôle du moteur). Le réseau est donc chargé, une nouvelle fois, de mettre à jour ce programme afin que l’éventuel non-fonctionnement du voyant indiquant, au tableau de bord, un problème lié à l’injecteur d’AdBlue soit résolu.
Ce nouveau rappel concerne des Proace et Proace City, tous motorisés par un bloc BlueHDi, assemblés entre le 3 mars et le 26 juillet 2023. Toyota France précise que ce sont, précisément, 1 035 véhicules qui sont touchés dans notre pays et qu’ils devront être immobilisés durant environ une demi-heure.
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