Rappel : le million (et des poussières) pour BMW
Preuve que Citroën n’est pas le seul constructeur impacté par les errements de Takata, BMW vient de lancer une opération de grande ampleur en Chine.
Si, ces derniers mois, c’est Citroën qui a fait l’actualité pour des problèmes d’airbags, et surtout à cause d’une communication désastreuse, le dossier Takata concerne toujours, et depuis plus d’une décennie, la plupart des constructeurs automobiles de la planète. Des constructeurs qui se retrouvent bien désœuvrés depuis que la firme japonaise a été mise en faillite en 2017.
Petit rappel pour ceux qui auraient loupé les épisodes précédents (vous pouvez retrouver deux d’entre eux ici et ici). Pendant de très nombreuses années, l’un des leaders mondiaux de la fabrication d’airbags, le nippon Takata, a livré des dizaines de millions de dispositifs qu’ils savaient être de mauvaise qualité. En cas de choc, le gonflage peut ne pas s’effectuer de façon optimale et causer des blessures, voire pire, aux occupants du véhicule.
Problème mondialisé
Tous les groupes automobiles, mais aussi les autorités de tous les grands marchés du monde, ont pris conscience du problème et s’activent à le résoudre peu à peu. Mais remplacer tous ces coussins prend du temps (les estimations font état de plus de 100 millions de systèmes à remplacer).
Depuis quelques jours, BMW vient d’ajouter 1 360 000 exemplaires de ses autos à la longue liste de celles qui doivent repasser en atelier. Le détail de ces autos n’a pas été fourni, ni par la compagnie allemande, ni par les autorités chinoises. Nous savons toutefois que sont concernées les Bmw fabriquées sur le sol de ce pays mais aussi une part de celles qui ont été importées.
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