Radars sonores : la verbalisation prévue dès cette année
Votée en 2019, la loi mobilité permet d’intensifier la chasse aux véhicules bruyants. Dans le viseur des autorités, les cibles principales à abattre sont clairement les deux-roues trop bruyants. La mise en place de ces dispositifs de mesure du volume sonore des véhicules s’accompagnera d’une courte phase d’expérimentation, qui sera suivie dès cette année des premières verbalisations.
Depuis le temps qu’on les annonce, les dispositifs de mesure du volume sonore des véhicules seront bientôt en service. Le premier dispositif effectif de ces radars antibruit, souvent appelés également « radars Méduse », sera d’ailleurs inauguré en grande pompe dès demain, mardi 4 janvier 2022, par la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili.
Une grande première qui n’a pas été choisie au hasard puisque c’est la vallée de la Chevreuse, lieu particulièrement prisé des motards pour ses nombreuses courbes, qui inaugurera ce nouvel équipement répressif. Un choix qui confirme, s’il en était besoin, que l’État est bien décidé à faire la chasse aux motos trop bruyantes.
Plusieurs autres villes devraient rapidement suivre, et mettre en place ces dispositifs automatiques de contrôle du bruit des véhicules : Nice, Toulouse et Paris en tête.
En quête d’une homologation définitive, trois dispositifs, issus de trois fabricants différents seront mis en concurrence pour obtenir le droit de verbaliser les contrevenants à l’issue de la période d’expérimentation qui devrait durer six mois. Les premières verbalisations sont ainsi attendues dès cette année 2022, et en cas d’infraction, selon Le Parisien, l’amende a été fixée à 135 €.
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