Radars : le déploiement des voitures radars privées s'accélère
Elles sillonnent déjà les routes de huit des treize régions de France métropolitaine, et seront bientôt présentes dans quatre régions supplémentaires dès 2022. Les voitures radars confiées à des entreprises privées, qui devaient être déployées d’ici 2023, pourraient bien prendre la route de façon anticipée. Une façon pour l’État de compenser la baisse des recettes des radars automatiques.
Souvent décrié pour sa politique de sécurité rentière plus que routière, le Gouvernement devrait prochainement apporter de l’eau aux moulins de ses détracteurs.
Les voitures radars confiées à des entreprises privées, que l’on peut déjà croiser dans huit régions françaises, devraient sillonner les routes d’Île de France, d’Auvergne-Rhône-Alpes, de Provence-Alpes-Côte d’Azur et Occitanie dès l’année prochaine. Le parc de voitures radars confiées à des entreprises privées devrait ainsi atteindre 400 véhicules d’ici l’an prochain.
Un déploiement massif de ce nouvel arsenal répressif qui était à l’origine prévu pour 2023, mais dont le calendrier aurait donc été avancé d’une année, selon un document budgétaire publié récemment et annexé au projet de loi de finances pour 2022.
Avec ce parfait exemple de la privatisation de la sécurité routière, où le profit humain passe bien après le profit pécuniaire, l’État entend vraisemblablement compenser la perte de revenus due à la baisse de 13 % en cinq ans des recettes des radars automatiques.
Souvent rapidement repérés par les automobilistes, qui n’hésitent pas à partager plaques d’immatriculation et photos des véhicules sur les réseaux sociaux et autres sites Internet spécialisés, ces radars ambulants devraient donc envahir nos routes dans les prochaines années. Soyez vigilants.
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération