Radars de chantier : le travail de démolition du permis
Les radars de chantier il va falloir décidément s'en méfier. Annoncée début juillet par le ministre de l'Intérieur qui avait fait le déplacement au péage de Fleury-en-Bière pour le présenter, son arrivée n'a pas tardé à se concrétiser par des résultats aussi éblouissants que ses flashs. Du côté de la la RD 177 entre Redon et Rennes sur la commune de Sainte-Marie (Ille-et-Vilaine), on en tremble encore.
Pensez-donc, à peine posée, la machine infernale a verbalisé 900 usagers de la route en 24h00. Une sorte d'exploit sur un axe limité à 50 km/h pour cause de travaux alors que l'on y roule normalement à 90 km/h. Mais comme l'engin est encore en phase de test, les prises de vue ne devraient pas se changer en procès-verbaux.
Ceci dit, nous voilà prévenus sur la dextérité d'un radar qui devrait avoir 150 répliques sur le bord des routes d'ici à 2016. Il convient donc d'en rappeler les capacités : ils peuvent contrôler 7 500 véhicules par heure, et leurs batteries peuvent fonctionner plusieurs jours. Point particulier pour nous, motards, il est capable de flasher dans les deux sens de circulation sur une distance de 50 mètres.
Accessoirement, il fonctionne même avec un écran noirci par la suie. Protégé dans un caisson, il n'a pas été abîmé par un acte de vandalisme qui a suivi son installation. Un plot enflammé ne l'a même pas contrarié.
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