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Tesla Model Y Grande autonomie Transmission intégrale: c'est pourtant facile de ne pas se trumper
Le dieselgate a, on peut désormais le dire, totalement bouleversé le paysage automobile. Même si le diesel reste encore majoritaire dans certains pays, son hégémonie est discutée et les acheteurs reviennent de plus en plus vers l'essence, à défaut d'opter pour l'électrique, qui ne parvient toujours pas à décoller franchement.
Le problème est qu'en deux ans, les constructeurs n'ont pas forcément eu le temps de se préparer à l'un des plus gros revirements de l’histoire automobile. C'est le cas de PSA qui n'arriverait pas à faire face à la demande pour les moteurs essence en Europe. La Française de mécanique, à Douvrin, dans le Nord, est l'une des usines principales d'assemblage de moteurs pour PSA en Europe, et celle qui prépare les blocs essence "EB" (que vous connaissez sous la famille "Puretech). Une unité de production qui est aujourd'hui à saturation et qui attend l'arrivée d'une nouvelle ligne de production, dans les mois à venir.
En attendant, pour répondre à la demande pour les modèles à moteur essence, PSA est obligé de revoir à la hausse les importations de blocs depuis la Chine, chose qui n'est évidemment pas forcément très rentable. Il y a quelques mois, nous vous annoncions le nombre de 50 000 moteurs importés, mais cette valeur pourrait grimper à 150 000, au total, d'ici 2018.
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