Audi A1 Sportback : plus masculine - Vidéo en direct du Mondial de Paris 2018
Alexandre Bataille, Olivier Pagès , mis à jour
La citadine chic des anneaux change de stratégie. Exit les formes rondes, place au muscle et à la sportivité. Cette seconde génération d’Audi A1 se veut surtout l’une des plus accueillantes et connectées du marché. C'est à l'occasion du Mondial de Paris, que nous avons pu la découvrir pour la première fois.
Depuis l’émergence des petits SUV, elles ne sont plus beaucoup à se partager le business de la petite citadine chic et branchée. Si l’on met de côté les Fiat 500, Alfa Romeo MiTo ou autres DS3 qui accusent le poids des années, elles ne sont plus que deux : la Mini et l’Audi A1. L’heure du renouvellement est arrivée pour la citadine d’Ingolstadt qui profite à son tour de la plateforme moderne issue du groupe Volkswagen.
L'Audi A1 Sportback en live du Mondial de l'auto
Audi A1 Sportback : plus masculine - Vidéo en direct du Mondial de Paris 2018
Vidéo tournée en live le 2 octobre 2018.
Replay ci-dessus.
Cette plateforme baptisée MQBA0 qui supporte aussi les Seat Ibiza et Volkswagen Polo permet à la citadine de progresser dans tous les domaines. Premièrement, dans celui de l’accueil. La nouvelle A1 grandit de 7 cm en longueur à 4, 03 m mais gagne surtout près de 10 cm sur son empattement.
Le constructeur a déplacé les essieux aux extrémités et réduit les portes à faux, ce qui améliore de manière significative l’espace aux places à l’arrière. Deux passagers, même au-delà d’1 ,80 m, voyageront avec un niveau confort vraiment bon pour la catégorie. Ce gain profite aussi aux bagages puisque le volume de coffre grimpe à 335 litres, soit la référence du segment aux côtés de sa cousine la Seat Ibiza. L’appellation Sportback a été conservée puisqu’elle sera désormais exclusivement construite en 5 portes.
Un design plus masculin
L’A1 change techniquement mais surtout visuellement. Audi généralement frileux en matière de design prend ici des risques. La marque aux anneaux a voulu « viriliser » sa citadine et accentuer le côté sportif. Les designers ont pioché dans l’histoire de la marque et se sont inspirés de l’ « Ur-Quattro », la Quattro championne des rallyes dans les années 80. Les trois stries sous le capot, le becquet arrière et les déflecteurs latéraux sont des clins d’œil à l’ancêtre qui prennent place autour d’une silhouette plus ramassée. En effet, la hauteur est en réduction et les voies se sont élargies pour asseoir la voiture sur la route. D’autres détails comme le montant arrière en aileron de requin et le positionnement du hayon rappellent sa filiation avec plusieurs modèles du groupe dont le Q2. Audi proposera deux couleurs de toit spécifiques, noir ou gris, en plus d’un catalogue de jantes et de coloris très diversifié.
A bord aussi, l’A1 se métamorphose. Son cockpit a été totalement remanié avec une planche de bord en zigzag qui intègre de longues bouches d’aération horizontales. Le dessin fait quelque peu penser à l’univers Lamborghini voire DS avec des formes asymétriques et biseautées. Il peut être mis en valeur par un éclairage intérieur de différentes couleurs. Le cockpit numérique est désormais de série quant à l’écran multimédia (système MMI) qui l’accompagne, ce dernier varie en fonction du niveau de finition de 8,8’’ à 10,1’’. Il inclut la dernière version du système MMI avec toute la connectivité actuelle (Android, Carplay, etc.) et deux prises USB, dont une USB-C qui permet de charger ou de transférer plus vite. La seule faute de goût de cette citadine premium, ce sont les plastiques durs utilisés en majorité dans l’habitacle.
L'A1 comble son retard technologique en adoptant, toujours selon la finition choisie, le chargeur de smartphone à induction, le maintien dans la voie, le régulateur de vitesse adaptatif, la détection des piétons, l’aide au stationnement avec caméra de recul qui détecte les obstacles en manœuvre ainsi qu’un tout nouveau système radio qui bascule automatiquement entre la radio terrestre et numérique pour ne pas avoir de perte de réception.
Au lancement à partir de mi-novembre, Audi commercialisera exclusivement des motorisations essence. L’offre débutera avec le 3 cylindres de 95 ch suivie par un 3 cylindres suralimenté 1.0 TSi de 116 ch, un 4 cylindres 1.5 de 150 ch « cylindres à la demande » qui désactive deux cylindres pour économiser du carburant dans les phases de faibles sollicitations et enfin un 2.0 TFSi de 200 ch. Tous sont compatibles avec une boîte mécanique ou à double embrayage S-Tronic. Les moteurs diesels suivront ainsi qu’une version sportive S1 équipée d’une transmission intégrale. En parallèle du sélecteur de conduite « Drive Select » qui agit sur la réponse moteur, la direction et la rapidité des passages de rapports, l’A1 propose en option une vraie suspension pilotée.
Les prix seront compris entre 20 000 et 30 000 €. Les essais sont prévus à la mi-novembre.
L'instant Caradisiac : trop de nouveauté, tue la nouveauté
Chez Audi, une main ne suffit pas pour énumérer toutes les nouveautés. Alors forcément, le constructeur a fait des choix. Ainsi, il y a que deux exemplaires de la toute nouvelle A1. Un parti pris bizarre pour un modèle qui a de fortes chances de se vendre énormément.
Plus de trois mois avant ce Mondial, Caradisiac vous présentait déjà la nouvelle Audi A1, dans un reportage tourné en studio. A voir aussi pour en savoir plus encore sur ce modèle.
Reportage réalisé le 10 juin dernier.
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