Norton à nouveau dans le rouge
Cette fois ça sent la fin pour Norton. L’historique constructeur britannique vient d’être placé sous la tutelle administrative d’un cabinet comptable. Autrement dit, la société Norton Motorcycles va être mise en faillite. Une bien triste fin qui semblait inéluctable.
On avait quitté Norton sur une bonne nouvelle puisqu’un investisseur semblait vouloir y placer ses fonds pour permettre à l’entreprise de se renflouer. Quelques mois plus tard, les ennuis ont malheureusement rattrapé la firme anglaise, qui cette fois-ci ne semble pas en mesure de se relever. La mise sous tutelle administrative de Norton Motorcycles signe la fin d’un véritable chemin de croix entamé en 2008.
Les diverses tentatives de reprise de capital ont été vaines devant le coût du développement et de la production des nouvelles motos. Le constructeur croule aujourd’hui sous les dettes. Selon le journal « The Telegraph », malgré un chiffre d’affaires estimé à 6,7 millions de livres, Norton n’aurait réalisé que 33 701 £ de bénéfices. Avant imposition… Tout cela avec un arriéré de taxes estimé à plus de 300 000 £.
Malgré des appels du pied aux potentiels investisseurs, Norton ne pouvait plus continuer ainsi. En charge de la tutelle administrative, le cabinet BDO va tenter de sauver ce qui peut encore l’être, c’est-à-dire pas grand-chose.
« En tant qu'administrateurs conjoints, nous prenons toutes les mesures nécessaires pour garantir que les clients, le personnel et les fournisseurs soient pris en charge tout au long du processus d'administration », a ainsi déclaré Lee Causer, partenaire de restructuration de BDO au « Leicestershire Live ». « Notre travail consiste à déterminer et à exécuter la stratégie la plus appropriée aussi rapidement que possible pour protéger les intérêts des créanciers, en gardant à l’esprit la nécessité de minimiser la détresse de toutes les parties. »
Une dernière tentative en forme de chant du cygne pour Norton. Nul doute que certains investisseurs pourraient profiter de l’aubaine pour récupérer l’institution à moindre coût. La question du futur de Norton est plus que jamais en suspens.
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