MotoGP : l’Indonésie va se donner d’énormes moyens pour son Grand Prix

Abdulbar M Mansoer, Président Indonesia Tourism Development Corporation :

« J’aimerais remercier Carmelo Ezpeleta d’être venu rencontrer notre président pour lui annoncer en personne que son pays intègrera le calendrier en 2021. En retour, notre président a fait savoir qu’il s’engageait à soutenir ce projet. En tant qu’entreprise publique, nous détenons le terrain et nous construisons l’infrastructure, mais tout ce qui est autour fera l’objet d’une aide, que ça soit pour l’aéroport, la piste, le terminal à ferry, qui connectera Bali à Lombok. Bali est notre destination la plus visitée, c’est à seulement une demi-heure en avion, à deux heures en bateau. Nous allons ainsi mettre à profit Bali pour ce qui est des hôtels. C’est une promesse faite par notre président. »

«Le MotoGP apportera beaucoup à notre région. Après la Malaisie, la Thaïlande, Singapour et le Vietnam, qui aura prochainement son Grand Prix en Formule 1, il ne manquait que l’Indonésie. Lombok vient d’être frappé par des tremblements de terre, autant dire que ce Grand Prix revêt une énorme importance pour la reprise de la région. Ça profitera à tout le monde, car nous aurons un circuit de portée internationale. »

« Quand nous avons signé ce contrat le 28 janvier dernier, nous n’attendions pas d’autant de retombées positives. J’ai entendu beaucoup de 'Enfin ! Nous allons économiser pour assister à ce Grand Prix dans deux ans !’ La population est très jeune ici. C’est un bon endroit pour constituer comme une sorte de ‘fanbase’. Chacun ne peut dissimuler son impatience. Le MotoGP est le sport mécanique le plus excitant aux yeux de beaucoup d’indonésiens. À vrai dire, on compte plus de 100 millions de motos ici. »

Carmelo Ezpeleta, PDG - Dorna Sports :

« Comme annoncé samedi avec l’ITDC au Qatar, il y a eu un accord signé avec l’Indonésie de telle sorte à ce qu’un Grand Prix ait lieu en 2021 à Lombok, sur le complexe de Mandelika. Nous avons pensé qu’il était important de présenter ce projet au président et au ministre du sport. Nous avons pu les rencontrer et ils se sont engagés à faire tout qu’ils peuvent. Nous avons également parlé des infrastructures, car pour nous, l’Indonésie représente un énorme marché. C’est essentiel que ce pays figure au calendrier et nous avons franchi une étape importante vers cette nouvelle ère. »

« Après le succès de la Malaisie et de la Thaïlande, nous pensons que cette région revêt de plus en plus d’importance. Mais c’est indispensable de faire les choses dans un bel endroit et bien. À travers ce projet, nous remplissons ces deux critères. D’un côté, nous donnerons à cette région un nouvel impact économico-touristique et d’autre part nous construirons un tracé sûr. Il s’agira d’un circuit permanent. »