Moto3 - Marquez prénom Alex : « Dans trois ans on en reparlera »
Il a dix sept ans, et il est actuellement cinquième de sa première saison complète en Moto 3, après huit courses disputées. Un bilan des plus honorables puisque cela fait de lui le meilleur débutant du plateau, mais lorsque l'on porte le nom de Marquez, le résultat brut paraît d'un coup d'un seul moins reluisant. C'est un peu l'enfer doré du jeune frère de Marc Marquez, prénommé Alex qui raconte l'entame de sa carrière avec une certaine humilité. Mais aussi sur le ton de celui qui attend son heure.
Mais au vu de la dimension qu'est en train de prendre son aîné dans le paddock, le nom de Marquez n'est-il pas trop lourd à porter ? « Pour moi, c'est une motivation du plus parce que lorsque vous le battez, c'est d'autant plus satisfaisant. Parfois j'y arrive, parfois c'est difficile » raconte l'Espagnol au sujet de leur entraînement commun. « Dans tous les cas j'essaye de me rapprocher le plus de lui et de lui rendre la partie difficile mais il finit toujours par trouver quelque chose qui vient de je ne sais où. Je le regarde toujours lorsque nous entraînons. S'entraîner avec quelqu'un de plus fort, ça vous rend plus fort. Et j'ai envie de progresser il est très fort en cyclisme mais nous avons une différence d'âge qui est importante mais j'essaie de m'accrocher. »
« Marc est le pilote que je regarde le plus en piste. Et si ce n'était pas mon frère, il en serait de même. Nos styles de pilotage sont très similaires. Nous utilisons beaucoup notre corps et nos coudes C'est quelque chose qu'il m'a appris. En dehors de la piste, c'est quelqu'un qui m'aide énormément. Nous discutons, nous nous entraînons ensemble. La vérité c'est qu'avoir un frère en MotoGP qui a déjà effectué cinq ou six ans en championnat du monde et qui connaît très bien les circuits, c'est une aide énorme. »
Pour autant, le monde ne tourne pas autour de la famille Marquez, et Alex sait rendre hommage à ses adversaires : « J'ai été surpris par Livio Loi parce que c'est sa première année et qu'il réalise vraiment de bonnes choses. Il n'est pas très grand et il doit utiliser du lest. Cela me rappelle mon frère lorsqu'il courait dans le championnat d'Espagne. Pas très grand mais on voit en piste qu'il a beaucoup de talent. » Quant à son cas personnel, sera-t-il éternellement condamné à vivre dans l'ombre de son frère ? « Dans trois ans on en reparlera » assure-t-il.
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