Moto GP - Toni Elias: Son cas inquiète Lucio Cecchinello mais ausi la Dorna
Un seul être vous manque et tout est dépeuplé. Cet adage est en train de se vérifier au sein d'un team LCR qui vit un véritable cauchemar depuis que Randy De Puniet est parti et que Toni Elias est arrivé. Au sujet de la question de savoir qui, des deux protagonistes, allait le plus manquer à l'autre, il semblerait que ce soit le Français qui soit le plus regretté en ce moment. En effet, de manière incompréhensible, le champion du monde de Moto 2 en titre et dernier vainqueur d'un Grand Prix en catégorie reine sur une machine privée, n'avance pas sur une Honda RC212V qui apparaît clairement comme la meilleure de sa génération. Si ce n'est, même, du plateau 2011.
Une conjoncture dramatique pour Lucio Cecchinello qui ne démarche ses appuis financiers qu'à l'occasion de chaque Grand Prix. Nul doute que si cette situation perdurait, avec, pour corollaire, le total anonymat de l'écurie, on ne se bousculerait pas au portillon du motorhome de l'Italien.
Or la Dorna ne peut pas se permettre de voir une de ses ouailles souffrir au point, éventuellement, de disparaître. Suzuki n'a qu'un pilote, et on a vu la précarité de cette politique avec le forfait du Qatar, tout comme la nouvelle structure de Karel Abraham. Le team LCR est dans la même position et trouver des pilotes en mesure de prendre le guidon en cas d'absence forcée n'est apparemment pas si simple. D'où cette question lancinante: combien de temps encore le Moto GP pourra-t-il se prétendre être une élite avec à peine treize motos à l'arrivée ?
Chez Honda, on compatit. On va fournir un nouveau châssis à Toni Elias pour le prochain rendez-vous de Jerez. Un beau geste que l'on n'espère pas désespéré. Car si le pilote n'y arrivait toujours pas, il y a fort à parier que sa place se retrouverait illico sur le marché.
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération