Moto GP: Rossi et le Japon, Simoncelli au pied du mur, Randy qui cherche une solution et Bradl qui a l'embarras du choix !
Entre Brno et Indianapolis, il y a fort à parier que les téléphones chauffent entre les protagonistes du Moto GP. Entre un marché des transfert qui s'accélère et l'opportunité d'un Grand Prix du Japon que les décideurs ont confirmé avec force et autorité, il y a en effet de la place pour les débats enflammés. Sur ce dernier point, on notera un Valentino Rossi toujours pas convaincu de la bonne idée d'aller au Motegi. Regrettant le revirement de certains de ses collègues, à commencer par un Casey Stoner qui reste, malgré et avant tout un employé de Honda propriétaire du tracé du Motegi, le pilote d'une usine Ducati européenne continue à faire la forte tête: « J'espérais que les organisateurs du championnat prendraient la bonne décision, mais cela n'a pas été le cas. Nous sommes à présent face à un sérieux problème. Je ne pense pas que j'irai au Japon. »
Si le « Doctor » lance un pavé dans la mare, Marco Simoncelli, lui, connait l'effet boomerang. Le pilote Gresini avait pratiquement exigé de Honda une proposition pour 2012 à Brno. Promise à la fin de ce Grand Prix de la République Tchèque, elle doit donc être sur la table. Mais c'est à présent au tour du HRC de réclamer les signatures. Et ce avant le début du Grand Prix des Etats-Unis. Et vu le ton employé par le vice-président de l'enseigne, on peut imaginer des conditions revues sérieusement à la baisse. D'autant plus que Dovizioso est dans le même cas. Or, les deux Italiens ne semblent jouir d'une aura particulière à Tokyo:
« Je ne suis pas content d'eux Marco est bon en qualifications, mais il a toujours le même problème en course. Andrea a progressé et il est troisième au championnat, mais il n'est pas encore au top. Nous voulons gagner et à l'heure actuelle ils ne gagnent pas. Nous voulons néanmoins les conserver et nous essaierons de le faire, même si les temps sont durs » a ainsi lâché Shuhei Nakamoto qui devra faire avec un budget 2012 réduit de 30% par rapport à celui de cette saison. « Nous n'avons aucune préférence, car ils ont tous les deux des aspects positifs et négatifs. » C'est donc le moins gourmand qui remportera la palme !
Côté opportunités 2012, le contraste est enfin saisissant entre un Randy De Puniet peu sollicité et un Stefan Bradl que tout le monde semble réclamer. Le Français, a prévenu qu'il resterait à la maison en attendant un poste de pigiste plutôt que de se retrouver dans un « claiming rules team » ou en Moto 2. Il a aussi posé ses exigences de top team pour éventuellement penser au Superbike. Ce qui laisse à penser que pour le moment, l'horizon est pour le moins bouché.
Pour l'Allemand leader du classement général actuel du Moto 2, en revanche, on ne sait plus où donner de la tête. Tech3 Yamaha ou LCR Honda ? C'est vers cette dernière entité que les pronostics semblent pencher, le même ponte du HRC qui a mis le duo transalpin dos à dos ayant laissé entendre qu'un de ses pilotes 2012 parlerait l'Allemand.
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