Moto GP - Pays Bas: Marco Simoncelli a-t-il été celui qui a opposé le véto à Bridgestone pour une nouvelle dotation de pneus tendres?
Le paddock du Moto GP reste toujours aussi animé cette saison par des polémiques et autres rancoeurs. On a eu un temps la joute entre Stoner et Rossi que l'inquisition espagnole sur Marco Simoncelli a finalement fait apparaître comme une simple bisbille. Puis il y a eu la question d'un Grand Prix du Japon rejeté qui ne manquera pas de faire à nouveau parler de lui ce week-end, au Mugello, avec sans doute ni plus ni moins que la FIM en guise d'avocat.
Depuis Assen SuperSic a remis le couvert, mais il y a aussi le cas de Bridgestone et de ses pneus inconstants qui ont été livrés à la vindicte des protagonistes. Le manufacturier japonais sera sans doute soulagé de retrouver des températures chaudes en Italie, après les difficultés exacerbées par le froid et l'humidité, vécues au Pays Bas. Andrea Dovizioso pense même que le souci devrait être pris à bras le corps par la commission de sécurité. Peut être, mais Bridgestone a tenté de réagir en Hollande en proposant le débarquement d'une gomme plus tendre venue de ses usines allemandes voisines. Ce qui n'a pas été possible faute d'unanimité du plateau.
Qui donc a refusé cette option ? On a parlé dans un premier temps d'un team. Mais voilà que l'on parle à présent d'un seul pilote récalcitrant. Celui qui était installé en pole. Un certain Marco Simoncelli qui se retrouve donc une fois encore au centre de la polémique.
La mèche a été vendue par un Jerry Burgess sur le site MCN: « Je suis persuadé que c'est le véto de Marco Simoncelli qui nous a privés d'une dotation supplémentaire de pneus plus tendres sur le côté gauche » annonce l'Australien qui ne fait donc qu'exprimer son intime conviction. « Il devait sans doute être gêné à l'idée de voir un Jorge Lorenzo ou tout autre motos plus performants avec ces pneus plus tendres, et j'aurais sans doute pris à sa place la même décision. » Maintenant, on a vu les conséquences dès le premier virage à gauche pris avec une monte pas encore mise à la bonne température. « Lorsque l'on sait ce s'est passé ensuite, il doit se sentir comme le dindon de la farce » termine d'ailleurs Burgess.
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