Moto GP - 2013: Les quick shifter seront sous surveillance en Moto 2
La commission des Grands Prix sera allée jusqu'aux dernières limites avant le prononcé de la trêve des confiseurs pour décider d'un ensemble d'ajustements qui sont autant d'écho aux rumeurs qui ont hanté le paddock durant la campagne 2012. Et dont on se demande, du coups, si elles étaient, pour certaines, infondées.
Ainsi, va pour la confirmation de l'arrivée des pneus tendres arrière spécifiques pour des CRT qui ont donc leur Noël avant l'heure. Des gommes qui, au passage, ne pourront plus être montées sur des roues en fibres de carbone, dont l'interdiction générale est prononcée par la même occasion.
Va aussi pour cette disposition qui veut tirer les leçons du chaos vécu sur la grille de départ de Misano dont Dani Pedroda a été la victime : les couvertures chauffantes devront être immédiatement retirées à l'affichage de la pancarte indiquant la dernière minute.
Et puis, tant qu'on y est, prenons acte sans sourciller du fait qu'il ne sera désormais plus nécessaire de prévenir le team concerné lorsqu'un pilote recevra une pénalité de ride through pour cause de départ anticipé. L'affichage se fera sur la ligne de départ ainsi que sur la page d'informations des moniteurs de chronométrage. Car en 2013, Dorna introduira un nouveau transpondeur de chronométrage qui permettra d'afficher davantage d'informations sur le tableau de bord de la moto. L'une des principales innovations sera la duplication de l'affichage des drapeaux brandis sur le circuit. L'utilisation d'un tableau de bord compatible sera obligatoire en 2014 et optionnel en 2013.
Mais que dire de cette idée qui veut que « les systèmes de quick-shifter utilisés en Moto 2 devront être approuvés par le Directeur Technique » ? C'est exactement ce sur quoi les Cassandre de Marc Marquez se concentraient pour édulcorer ses exploits sur la piste avec sa Moto 2. Un dispositif chirurgical non réglementaire mystérieux et ingénieux, puisque officiellement jamais confondu.
La commission des Grands Prix a-t-elle ainsi voulu se donner les moyens de prévenir plutôt que guérir ou abolir pour de bon l'inavouable ? La question demeurera à jamais en suspend.
Mais le moins que l'on puisse dire c'est qu'entre un article du règlement Moto GP biffé qui lui interdisait, pour sa première année, de devenir pilote officiel, un système de sanctions à points que son accrochage avec Pol Espargaro en Catalogne a été l'un des éléments de motivation, et cette dernière initiative technique à laquelle on pourrait ajouter la nouvelle échelle de poids réglementaire moins favorable au gabarit menu, force est de constater que Marc Marquez ne fait pas qu'affoler les chronos. Il fait aussi bouger les lignes.
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