Mitsubishi avec Renault Nissan ? C'est que du bonheur pour la France !
N’en déplaise à Volkswagen qui, dans sa comptabilité sur le nombre de véhicules vendus a malignement intégré ses camions, c’est bien le groupe Renault Nissan qui est le premier groupe automobile mondial. Ses 10,6 millions de véhicules particuliers et utilitaires légers vendus en 2017 sont là pour le prouver. Un résultat auquel participe le dernier arrivé dans la famille : Mitsubishi. Pour le plus haut représentant de la marque au diamant, cette arrivée au sein d’une alliance tenue d’une main ferme par Carlos Ghosn est non seulement un bienfait pour toutes les parties prenantes du groupe, mais aussi pour la France.
Patrick Gourvennec, le président de Mitsubishi France, est un homme heureux. Au bien endroit au bon moment il se félicite aussi d’un bon accord passé avec Renault Nissan. Du gagnant-gagnant pur jus. Nissan a pris 34 % de participation dans Mitsubishi Motors, un constructeur qui a produit 926 000 véhicules en 2017. Une taille qui le mettait seul en difficulté face aux défis de demain, et notamment sur le sujet des prochains engins autonomes.
« C'était une alliance obligatoire, et à mon avis c'est la meilleure qui soit possible » a insisté Patrick Gourvennec. Une conviction relayée par la rédaction du magazine Économie Matin. Mais les bienfaits ne concerneront pas seulement les membres de l’alliance. Avec le partage des plateformes à venir, on va produire des voitures des différentes marques sur un même site de production. D'après le président de Mitsubishi France, ce partage pourrait intervenir en France d'ici trois ans. "On va sortir les premières voitures en 2020. Cela donne à la France un formidable potentiel de développement".
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