Michelin et Faurecia s'associent pour créer un leader mondial de l'hydrogène
Michelin et l’équipementier Faurecia officialisent ce lundi leur association dans le domaine de la pile à combustible. Objectif annoncé : le leadership mondial !
Créer un champion français, mais à dimension évidemment mondiale, de la technologie hydrogène. Tel est l’objectif affiché des groupes français Michelin et Faurecia, qui ont signé ce lundi un protocole d’accord pour la création d’une co-entreprise regroupant leurs activités liées à la pile à combustible.
Baptisée Symbio, du nom d’une filiale de Michelin, cette entité bénéficiera du savoir-faire et des investissements des deux acteurs dans le domaine.
Ainsi, si Michelin dit avoir déjà avancé sur les questions de R&D, sur les services digitaux liés à la pile à combustible, Faurecia fait état de son expertise technologique dans le domaine, liée notamment à ses partenariat avec le Commissariat à l’énergie atomique ou avec les constructeurs automobiles. Rappelons au passage que l’entreprise est détenue à 46,32% par le groupe PSA.
Par ailleurs, Faurecia fait état de son partenariat avec la société Stelia Aerospace Composite pour le développement de réservoirs hydrogène haute pression, tandis que Michelin est lié à Engie dans le cadre du développement d’un écosystème hydrogène.
Et Florent Menegaux, futur Président du Groupe Michelin, de rappeler que « l’ambition est à terme de proposer une offre de mobilité complète pour les véhicules hydrogène, de la pile à hydrogène jusqu’aux services de maintenance pour le véhicule. ».
Patrick Koller, Directeur général de Faurecia se déclare quant à lui « très heureux d’avoir signé cet accord stratégique avec Michelin en vue de créer un leader mondial de la mobilité hydrogène. » Et ajoute : « notre vision partagée ainsi que la complémentarité de nos savoir-faire technologiques vont permettre d’accélérer la mise sur le marché de systèmes de pile à combustible performants et adaptés à différents cas d’usage. En outre, notre ambition commune est de créer un pôle d’excellence (« campus ») relatif à l’hydrogène en France, grâce à un regroupement progressif de nos activités. »
Cette mutualisation des moyens vise à rattraper le retard pris par l’hydrogène sur l’électrique. Il fait aussi écho au projet de création d’un Airbus européen des batteries, rendu plus que jamais nécessaire pour assurer un développement rapide de technologies très onéreuses. Il est aussi question de ne plus être dépendant de la Chine, qui avance très vite sur les propulsions dites "propres", électricité en tête.
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