Jeu set et match pour un Jorge Lorenzo au Mans qui a tout raflé. Y compris la tête du championnat du monde après une victoire sans appel. Oubliée la déconvenue de Jerez, et ce d'autant plus que Marc Márquez est parti à la faute. Le Champion du Monde en titre a fait plus que se relancer dans la Sarthe.
Valentino Rossi n'était pas en mesure de renouveler sa démonstration de Jerez. Alors, au Mans, il l'a joué au métier pour retirer le maximum qu'il espérait : la place de dauphin derrière l'intouchable Jorge Lorenzo mieux parti que lui dès le vendredi. Avec la chute de Márquez, c'est tout le championnat qui est relancé.
Ce Grand Prix de France aura été un succès non seulement pour les organisateurs heureux de leurs 195. 450 spectateurs recensés sur le week-end et restés au sec sous un ciel clément, mais aussi pour les pilotes jouant le titre mondial. Ainsi, Lorenzo a dominé et profité de la chute de Márquez, Rins a fait de même en constatant la chute de Zarco.
Il y a deux semaines à Jerez, il était fort critique à l'égard de Michelin mais depuis qu'il au Mans, il est le meilleur ami du Bibendum. Aux Auvergnats qui ont apporté un nouveau pneu arrière, il leur a donné leur premier record de la piste depuis leur retour en MotoGP.
Le week-end de Valentino Rossi en France est moins paisible que celui passé il y a quinze jours en Espagne. Seulement septième sur la grille de départ, le Doctor regrette des contre temps et des erreurs mais il est convaincu de son potentiel.
La météo est toujours aussi sympathique sur un tracé du Bugatti qui a vu ce samedi quelques records tomber. C'est d'abord Jorge Lorenzo qui a pulvérisé la meilleure performance au terme de qualifications dominées tandis que Tom Lüthi s'est chargé de toiletter les tablettes en Moto2.
C'est un tout autre Grand Prix que celui de Jerez qu'a commencé un Valentino Rossi au Mans. Le rendez-vous français a moins bien débuté que celui d'Espagne pour un Doctor qui avoue s'être égaré dans ses réglages. Il faudra retrouver son chemin demain et notamment avec un nouveau pneu arrière Michelin que loue son équipier.
Critique à l'encontre de Michelin au terme du Grand Prix d'Espagne, Jorge Lorenzo s'est réconcilié avec les boudins auvergnats au Mans. Par quel truchement ? Celui d'un nouveau pneu arrière tendre à structure moins rigide.
C'est sous un ciel clément qui ne le sera paraît-il pas trop longtemps que s'est ouverte un Grand Prix de France au Mans, cinquième rendez-vous de la saison. Au bilan d'une entame stratégique au vu des incertitudes de la météo, Lorenzo pointe largement en tête en MotoGP alors que Zarco est maître chez lui en Moto2.
La cinquième manche du championnat MotoGP s'ouvre au Mans ce week-end. L'occasion de retrouver un Valentino Rossi sorti grandi du dernier Grand Prix à Jerez, dominé de la tête et des épaules après avoir mené de bout en bout la course. Du jamais vu dans la longue carrière du Doctor.
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