
La grande messe des constructeurs au Pays du Soleil Levant qui devait être l'aube d'une nouvelle ère, celle de la réduction des coûts dans un contexte économique marquant le crépuscule de l'opulence, n'a guère brillé par sa transparence.
La grande messe des constructeurs au Pays du Soleil Levant qui devait être l'aube d'une nouvelle ère, celle de la réduction des coûts dans un contexte économique marquant le crépuscule de l'opulence, n'a guère brillé par sa transparence.
La réunion d'urgence organisée au Japon entre les constructeurs au sujet de l'avenir du Moto GP, et motivée par la décision prise en interne, par un des leurs, en l'occurrence Kawasaki, de se retirer de la catégorie reine, a livré quelques pistes utiles à une rationalisation des budgets, démarche salutaire en cette période de crise.
A pied depuis que Kawasaki a décidé de ne pas donner suite à son aventure en Moto GP, Marco Melandri est à la recherche d'un refuge pour poursuivre une carrière mise à mal après une saison calamiteuse chez Ducati. Son manager, Alberto Vergagni le sait, si bien qu'il appelle la Dorna à la rescousse pour voir son pilote rester parmi l'élite.
C'est le manager du pilote italien, Alberto Vergani, qui s'exprime ainsi. Après une saison 2008 calamiteuse chez Ducati, Melandri comptait bien retrouver son lustre d'antan chez les verts, soit une position qui faisait de lui un prétendant sérieux à la victoire et un candidat pour le titre.
Le retrait de Kawasaki du Moto GP laisse la discipline dans une situation délicate avec seulement quatre constructeurs engagés, mais aussi quelques dix sept motos survivantes, soit un effectif qui ne cadre pas avec la feuille de route laissée par la FIM à la Dorna, exigeant un minimum de dix huit machines.
Dire qu'il y a actuellement le feu à la maison Moto GP relève en ce tout début d'année de l'euphémisme. Des sponsors qui quittent le navire, un autre au silence assourdissant qui fait trembler Suzuki, et le retrait d'un constructeur, Kawasaki, qui a fait plonger l'effectif en dessous des dix huit motos exigées par le cahier des charges posé par la FIM pour avoir le label "Championnat du Monde".
Sur une base moteur de Honda 650, un extrait d'une XLR mais enrichi avec un carburateur de Suzuki GSXR 750, un cadre provenant d'un 750S Laverda , les roues d'une 125 Aprilla, une fourche de GSXR, pinces Brembo OR et amorto de 900 CBR. Voilà ce qui compose cette réalisation de Richard Chazellet et d'où le nom Larida pour LAverda-apRIlia-honDA.
Si vous connaissez Roland Sands (RSD), le préparateur moto, l'article qui suit n'est plus pour vous. Enfin si c'est toujours bon de prendre une petite piqure de rappel de ce qu'est le beau Tuning. Pour les autres, il faut absolument découvrir le travail de cet américain préparateur de moto de génie.
Voilà une bonne nouvelle pour les nostalgiques et autres tenants du style vintage et des brêles dépouillées. Non, Honda ne se contentera pas de se faire remarquer par ses déclarations de replis stratégiques dans les sports mécaniques ni ne se lancera pas tout à fait à corps perdu dans la production de machines à propulsion électrique.
Fausto Gresini peut être considéré comme le premier de cordée des teams privés engagés en Moto GP. Une légitimité tout autant historique que sportive repose ainsi sur la structure du premier des clients Honda qui, du coup se trouve aussi être le premier indicateur de la santé d'un blason ailé qui s'est récemment pas mal délesté pour faire face à une conjoncture économique synonyme de crise.
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