A l'issue de la qualification, Sylvain sentait bien qu'il pouvait faire quelque chose avec cette versatile GP8, ou, tout du moins, enfin connaître une épreuve en tant que vrai pilote de Grand Prix et non comme triste spectateur d'une machine qui ne fait pas de cadeaux à ses servants, Stoner mis à part.
Le sourire de Casey Stoner n'était pas feint à l'arrivée d'un Grand Prix d'Italie où il n'a pourtant conquis que la seconde place derrière Rossi. Mais ce faciès rayonnant symbolisait aussi la dissipation des mauvais nuages qui s'étaient amoncelés au dessus de sa Ducati depuis quelques courses dont celle du Mans, où sa GP8 l'a trahi alors qu'un podium était envisageable.
Les frères Flammini auront le plaisir de ne pas revenir des Etats-Unis bredouilles. Non seulement ils auront eu la satisfaction de réintroduire leur mondial Superbike sur le nouveau continent du côté de l'Utah, mais en plus, lorsque le moment sera venu de retraverser l'Atlantique, ils compteront sur leur tablette une nouvelle écurie prête à disputer le championnat 2009.
Voilà un domaine dans lequel Ducati n'avait pas encore posé son logo. Non content d'acheter des strings ou autres marchandises à l'effigie de la marque, les fans inconditionnels pourront maintenant obtenir le téléphone portable Ducati.
Il paraît très loin le temps où une Ducati D'Antin pouvait jouer le podium. Et pourtant, cela ne remonte qu'à l'an dernier, lorsque Alex Barros a eu l'outrecuidance de dépasser la machine officielle de Stoner pour mieux la priver d'une troisième place significative.
Journée difficile pour Ducati aujourd'hui, mais une fois de plus Casey Stoner a sauvé le bateau du naufrage en se classant quatrième. Certes, la première ligne est ratée, mais l'essentiel est acquis sachant que ses équipiers ont encore respecté leur abonnement de fond de grille.
Après la première séance du matin, l'Australien à la Ducati s'est adjugé la première qualification de ces retrouvailles américaines du mondial Superbike. Devant son compatriote Corser lui-même ex champion chez l'Uncle Sam, il n'a pas fait de détails, alors que Checa reste dans un rythme qu'a trouvé un Smrz qui permet au blason de Borgo Panigale de placer deux motos en première ligne.
C'est fait, le mondial Superbike vient officiellement de faire son retour aux Etats-Unis en y clôturant la toute première séance d'essai libre de son cinquième meeting inscrit au calendrier. Un retour, rappelons le, qui s'effectue sur le tout nouveau tracé du Miller Motorsport Park, dans l'Utah, et qui a montré à cette occasion toute la jeunesse d'un revêtement particulièrement agressif pour les pneus.
Le rendez vous du Mugello est toujours une frustrante énigme pour un blason Ducati qui ne peut pourtant que nourrir le plus ardent désir d'y exceller. Ses usines ne sont en effet distantes que de quelques 90 Kms du site du Grand Prix d'Italie, qui rassemble aussi nombre de transalpins venus soutenir les couleurs de Borgo Panigale.
L'affaire avait fait grand bruit dans le championnat Superbike d'Outre-Manche. Cette pénalité de dix kilos imposée aux Ducati 1 098R à quatre jours de la manche de Donington de la discipline avait provoqué l'ire de l'écurie « Airwaves » qui se voyait par là reprocher de trop dominer la saison avec son pilote Shane Byrne.
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