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Paolo Flammini a eu beau affirmer que son Superbike pouvait regarder l'avenir avec sérénité malgré la crise ambiante, celle-ci l'a rappelé quelque peu à l'ordre lorsqu'il a fallu lancer officiellement les hostilités dans la lointaine Australie.

Après des essais en Malaisie au cours desquels il a éprouvé toutes les difficultés du monde à se maintenir dans les dix premiers avec une Ducati officielle, Nicky Hayden avait commencé ses nuits dans le désert dans l'expectative, tandis que son meilleur chrono du premier soir relevait plus de la performance symbolique que de la valeur indicative au regard des conditions de piste très particulières.

La saison des sorties circuit va commencer poignée en coin dans quelques semaines (si ce n'est pas déjà fait…) et la course à l'équipement est surement déjà commencée afin d'avoir une moto prête à tailler du chrono, le plus vite possible… Si jamais vous êtes à la recherche de carénages pour votre pétoire de piste (ou même de route), le site www.

C'est un véritable bouquet final qu'a offert Casey Stoner en guise de conclusion de ces trois nuits de test au Qatar, les avant-derniers d'une saison qui commencera sur ce même site et dans les mêmes conditions nocturnes, le 12 avril prochain.

Après une première soirée à regarder médusé la pluie tomber dans le désert, Casey Stoner a repris le collier hier pour cette fois bluffer le chrono, comme il l'avait fait déjà lors de la rentrée des classes en Malaisie.

Si Rossi a dégainé la nouvelle électronique de sa M. 1, Stoner a sorti le nouveau bras oscillant de sa GP9 et l'ensemble a exacerbé encore un peu plus le talent des deux pilotes qui ont dominé leurs adversaires. Mention spéciale néanmoins pour l'Australien, exécuteur hors pair du chrono sur un tour et qui a approché les 1'56.

La pluie n'a pas lâché le Moto GP en ce premier jour, ou plutôt première nuit, de test au Qatar. Une situation étonnante qui a néanmoins mis à jour, si l'on peut dire, les failles du principe de la course nocturne, puisque plus que le vent et le sable, ce sont aussi les projecteurs et la réverbération de leur lumière sur le bitume qui ont gêné les pilotes.

Qu'on se le dise, le purgatoire de Régis Laconi, qui avait pour nom Kawasaki PSG-1 est fini. Du haut de ses trente trois ans, notre Gaulois a démontré qu'il était toujours affûté pour le combat et qu'il faudra compter sur lui cette saison pour mettre l'ambiance dans la tête du peloton.

Noriyuki Haga est décidément un cas. Rares sont ceux qui sont capables d'effacer en un seul tour le handicap d'une mauvaise position du la grille de départ, surtout au milieu d'un plateau au niveau relevé où personne ne laisse sa part aux chiens. Le nouveau pilote Ducati, longtemps chez Yamaha, est de ceux-là.

Haga a ouvert son compteur comme pilote officiel Ducati pour mieux prendre les commandes du championnat et Spies a inscrit sa toute première victoire au mondial Superbike.