Marché automobile européen : chute brutale et logique au premier trimestre
Le marché automobile s'est écroulé au premier trimestre, avec une chute des immatriculations de 55 % par rapport à 2019. La faute, évidemment, à un gel de la plupart des activités humaines sur le Vieux Continent.

Tous les constructeurs ne sont pas logés à la même enseigne à l'échelle mondiale sur le début d'année, mais en Europe, la situation est la même pour tout le monde : la baisse drastique des livraisons de véhicules neufs.
Sur le premier trimestre, elle est de 55,1 % en Europe, ce qui est évidemment un coup majeur porté à l'industrie automobile tout entière. Et selon toute vraisemblance, le second trimestre sera bien pire, puisque l'arrêt des productions n'avait eu lieu qu'à la fin du premier trimestre en Europe. La baisse est ainsi particulièrement marquée en mars puisque la demande est passée de 1,26 million à 567 000 entre mars 2019 et mars 2020.
Dans le détail, c'est surtout l'Italie qui a plongé au premier trimestre, avec une baisse du marché auto de 85,4 %, passant de 194 000 à 28 000 unités ! Logique, compte tenu du fait que l'Italie est l'un des pays les plus touchés au monde par la crise sanitaire, et qu'elle est apparue d'abord en Italie avant de se répandre dans d'autres pays. Pour la France, la chute est de 72 %, mais il faudra tabler sur une baisse encore plus forte au second trimestre.

Chez les constructeurs, les baisses sont très variables. PSA et Renault sont à plus de 30 % de pertes en Europe, mais Toyota a largement limité la casse avec une baisse de seulement 6,8 %. Les plus grosses baisses sont à mettre sur le compte de Mazda, Honda ou encore Ford (respectivement 45,4 %, 41,8 % et 37,9 %).
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