Les ZFE restent inconnues pour la plupart des Français
Les ZFE se mettent petit à petit en place, mais près de la moitié des Français reconnaissent ne pas savoir ce que c’est. Pourtant, pas moins de 43 communes seront concernées par cette réglementation en 2025.
La première Zone à Faibles Emissions a été initiée en 2015 à Paris. Depuis, son périmètre s’est agrandi en Ile de France et plusieurs agglomérations l’ont adopté (Rouen, Lyon, Toulouse, Grenoble…), mais pour beaucoup de Français elle reste encore floue. C’est ce qui ressort d’un sondage réalisé par Roole (ex-Club Identicar) auprès d’un échantillon de 1 000 personnes.
En effet, 56 % des Français reconnaissent ne pas savoir ce qu’est une ZFE. Pour les autres, seulement 13 % disent savoir très bien de quoi il s’agit. Les plus jeunes (51 %) et les CSP+ (53 %) sont plus susceptibles de définir cette politique publique. Inversement, les femmes sont 66 % à admettre ne pas connaître les ZFE-m (Zone à Faibles Emissions mobilité), contre 45 % des hommes.
Adhésion, défiance et résistance
Face à la mise en place des ZFE, trois attitudes ressortent : adhésion, défiance et résistance. Le coût constitue un frein pour 74 % des répondants qui n’ont pas l’intention de remplacer leur voiture thermique. 33 % ne disposent pas de bornes de recharge à leur domicile ou leur travail. Dans le cadre d’une mise en œuvre d’une ZFE-m, 13 % des Français reconnaissent qu’ils ne respecteraient pas l’interdiction de circuler, 15 % ne se rendraient plus dans les agglomérations concernées et 5 % songeraient même à déménager !
En revanche, pour les personnes déjà concernées par une ZFE-m, 33 % prennent davantage les transports en commun, 29 % préfèrent la mobilité active, 18 ont, ou vont acheter une nouvelle voiture (25 % en Ile de France) et 24 % n’ont pas changé leurs habitudes.
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