Les taxis volants aux JO de Paris, c'est vraiment raté
Il n’y aura définitivement pas de « taxis volants » dans le ciel de Paris pendant les jeux olympiques. Leurs moteurs n’ont pas été certifiés à temps et ils doivent finalement commencer à voler avant la fin de l’année.
En plus d’une eau de la Seine dépolluée (ce qui n’a été que partiellement atteint d’après une enquête très intéressante des journalistes de Médiapart), les jeux olympiques de Paris 2024 devaient être le théâtre d’une grande première dans les airs : la mise en place de taxis volants, des engins permettant de déplacer des passagers avec des rotors alimentés par des batteries (construits par la société Volocopter).
Ça, c’était pour la théorie. Car dans la pratique, les défenseurs du projet n’ont finalement pas réussi à mettre en place de véritables vols commerciaux pendant les compétitions dans la capitale. Au début du mois de juin 2024, la région Ile-de-France et la société Volocopter espéreraient au moins réussir à effectuer des vols de démonstration à temps avant la fin des jeux.
Pas d’autorisation à temps
Raté. Comme le rapportent les journalistes du Figaro, le projet soutenu par les aéroports de Paris, Volocopter et la région Ile-de-France n’a pas réussi à obtenir à temps les certifications nécessaires pour les moteurs de son aéronef le Volocity. « A quelques semaines près », d’après ces derniers.
D’après le PDG de Volocopter, on doit ce retard à un sous-traitant américain qui s’est révélé « incapable de fournir à temps ce qui avait été promis ». La société et ses partenaires français espèrent désormais parvenir à organiser des vols expérimentaux avant la fin de l’année, en utilisant la plateforme d’Austerlitz. Pour rappel, le Volocity est un engin capable d’embarquer seulement un passager et utilisant quelque 18 rotors.
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