Les plus fortes marges sont pour les constructeurs allemands
Parmi tous les chiffres avancés pour juger de la bonne santé d’une entreprise, il en est un qui prime sans doute par-dessus tout : celui de la marge opérationnelle. C’est sur elle que le bas de laine se remplit, un précieux trésor qui permet investissements et progrès, le même qui garde la concurrence moins bien lotie toujours à distance. Et à ce jeu, sachez que ce sont les constructeurs allemands qui sont les plus forts.
L’étude porte sur les résultats trimestriels des seize premiers constructeurs d’automobiles mondiaux. Elle offre d’abord un tableau dessinant un duel entre Allemands et Japonais. Ainsi, en termes de chiffre d’affaires et de ventes, Toyota est en tête devant Volkswagen et General Motors, une position confirmant le fait que les États-Unis sont au mieux cantonnés au rôle d’arbitre.
La hiérarchie évolue ensuite lorsque l’on se penche sur la marge opérationnelle. Avec des marges de 11,3 % pour BMW, de 10,3 % pour Daimler et de 7,8 % pour Volkswagen, l’Allemagne prend ses distances avec un Japon qui avance cependant son pion Suzuki qui arbore une marge opérationnelle de 10,8 %.
Le coup de grâce est cependant donné par le bénéfice opérationnel des constructeurs. Celui des constructeurs japonais au premier trimestre n’a augmenté que de 3 % en moyenne, alors que le bénéfice opérationnel moyen de Volkswagen, Daimler et BMW a augmenté de quelque 30 %. À titre de comparaison, les constructeurs américains ont quant à eux subi une baisse de leur bénéfice opérationnel moyen de 7 %.
En guise de bouquet final, une étude l’institut de Management Automobile CAM estime que Daimler est le constructeur d’automobile le plus puissant au monde, devant Toyota et Volkswagen. Pour faire ce classement, le CAM a pris en compte le chiffre d’affaires, le bénéfice net et opérationnel, les ventes et la capitalisation.
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