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Le retour de Renault en Russie lui coûterait une fortune

Dans Economie / Politique / Politique

Cédric Pinatel

Alors que la Russie pourrait redevenir un état « fréquentable » pour les Etats-Unis et l’Europe en cas d’accord de paix sur le dossier ukrainien, l’hypothèse d’un retour de Renault dans le pays se fait déjà entendre. Pour l’instant, elle paraît quand même très incertaine.

Le retour de Renault en Russie lui coûterait une fortune
Un Renault Arkana russe, modèle disparu de ce marché depuis l'arrivée des sanctions occidentales.

La guerre en Ukraine n’a vraiment pas fait les affaires de Renault. Alors que la Russie faisait partie de ses marchés les plus rentables dans le monde grâce à sa possession du groupe Avtovaz, la marque au losange a dû s’en  désengager totalement pour se mettre en conformité avec les sanctions votées par l’Union européenne à l’encontre de la Russie, devenue infréquentable après son envahissement de l’Ukraine.

Avtovaz avait alors été cédé par Renault pour un rouble symbolique, avec une « option de rachat dans les six ans suivants ». En théorie, le récent réchauffement (assez brutal) des relations diplomatiques entre les Etats-Unis et la Russie, qui pourrait aboutir d’ici quelques jours à un possible accord de paix entre l’Ukraine et la Russie, pourrait ainsi permettre à Renault de revenir en Russie en faisant jouer cette option.

Ça coûterait très cher

Mais pour cela, il faudrait payer cher. La direction d’Avtovaz vient de se prononcer sur le sujet auprès de l’agence de presse Tass, interrogé sur les changements récents du contexte géopolitique international :

« Renault investissait en moyenne entre 20 et 22 millions de roubles dans Avtovaz en Russie chaque année (soit l’équivalent de 226 à 249 millions de dollars). Depuis qu’elle a revendu Avtovaz, le ministère de l’industrie russe a dépensé 1,3 milliard de dollars pour faire redémarrer ses installations. Si Renault veut revenir, il faudra donc qu’ils mettent au moins cette somme pour dédommager l’état », a affirmé le directeur d’Avtovaz Maxim Sokolov.

Sachant que l’outil industriel sur place a probablement été entièrement converti et qu’il ne convient probablement plus à la stratégie de Renault, il faudrait bien évidemment ajouter à cela des investissements additionnels potentiellement énormes. Pas sûr que le jeu en vaille la chandelle, surtout en cas d’incertitudes géopolitiques persistantes. Le groupe Renault a d’ailleurs précisé dans la presse américaine que pour l’instant, sa position sur le marché russe n’avait pas changé.

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