Le projet de taxis volants sur la Seine tombe à l'eau
Faute d'un accord avec le port autonome de Paris, les créateurs des Sea Bubbles ont décidé de stopper le projet dans la capitale. Ils vont aller mettre en place ces bateaux volants à Genève.
Petit coup dur pour Anne Hidalgo, qui ne pourra pas mettre en avant ce mode de transport écologique dans sa ville lorsqu'on l'interrogera sur sa politique anti-voitures. Les "Sea Bubbles", que l'on surnomme "taxis volants", ne seront pas proposés sur la Seine. Les deux créateurs de ces drôles de bateaux, Alain Thébault et Anders Bringdal, ont annoncé qu'ils n'avaient pu trouver un accord avec le port autonome de Paris, qui fixe les règles d'utilisation des pontons et des zones portuaires. La vitesse des engins (30 km/h) a aussi posé problème.
Alain Thébault a ainsi déclaré : "Ce qui coince, ce sont des règles qui ont été mises en place il y a 140 ans, pour les péniches Freycinet. Il y a des règles de vitesse. Malheureusement, aujourd'hui, on fait des bateaux qui volent. Et la vitesse pour voler, elle est un peu plus élevée que la vitesse actuelle de 12 km/h". Le port s'est défendu en indiquant que les règles étaient les mêmes pour tous, notamment en matière de tarifs.
L'histoire n'est pas totalement classée mais c'est mal embarqué puisqu'Alain Thébault a déclaré "on ne va pas continuer à pédaler dans le vide en passant des mois à discuter avec les administrations". Surtout, alors qu'il a toujours été question de Paris, avec notamment un premier essai concluant au printemps, les Sea Bubbles vont finalement être lancées en Suisse. Une ligne sera mise en place en avril 2018, entre Genève et cinq communes voisines. Cinq bulles serviront de taxis à la demande.
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