Le prix des occasions stagne, mais reste élevé
Le dernier observatoire de La Centrale fait état d’un marché de l’occasion dont les prix au premier trimestre sont stables. Seuls les modèles hybrides et électriques profitent d’une baisse.
Depuis le début de l’année, le groupe La Centrale (dont dépend Caradisiac) donne rendez-vous chaque trimestre avec son observatoire dédié au marché de l'automobile d’occasion.
Par rapport au quatrième trimestre 2022, le début d’année indique une tendance à la stagnation des tarifs. Toutes catégories confondues, les prix n’augmentent que de 0,4 %. Cependant, La Centrale note tout de même une baisse de 1,3 % pour les véhicules de plus de 15 ans, et - 4,8 % pour les modèles hybrides et électriques.
Le directeur marketing de La Centrale, Antoine Despujols, indique que « les prix sont globalement stables sur le premier trimestre 2023 avec une demande qui reste soutenue et une offre encore contractée. L’inflexion attendue des prix reste donc à confirmer. Nous notons une croissance régulière du volume des véhicules d’occasion hybrides et électriques sur La Centrale et un prix moyen qui au premier trimestre 2023 a sensiblement baissé ».
Par ailleurs, l’observatoire met également en exergue la forte augmentation des prix en un an. En comparant les premiers trimestres de 2022 et 2023, les chiffres parlent d’eux-mêmes : + 14,5 % toutes catégories confondues et + 12,9 % pour les hybrides et électriques. Lorsqu’un véhicule âgé de 5 à 8 ans s’échangeait 14 490 € en moyenne l’année dernière, il faut désormais débourser 17 200 € (+ 18,7 %).
Tableau de variation des prix des véhicules d'occasions par catégorie
De plus en plus d'hybrides et d’électriques
En l’espace d’un an, l’augmentation des véhicules hybrides et électriques atteint 12,9 %, avec un prix médian passant de 30 990 à 34 980 €. Bénéficiant d’une progression des parts de marché dans le neuf, les hybrides d’occasion ont augmenté de 13,3 % en un an et frôlent les 5 % de part de marché. Quant aux électriques d’occasion, elles progressent encore plus significativement, de 26,4 % sur un an et totalisent 1,4 % de part de marché.
Des comportements qui évoluent
L’augmentation du prix des occasions n’est pas sans conséquence sur le comportement des acheteurs. Pour ceux qui n’ont pas pris la décision d’acquérir une auto, 42 % d’entre eux utilisent le kilométrage et l’âge du véhicule comme variable d’ajustement et 27 % décident de se tourner vers un modèle plus petit ou de gamme inférieure pour conserver un budget équivalent. En revanche, 31 % des acheteurs choisissent d’augmenter leur budget initial. Cet achat demeure une nécessité pour la majorité puisque seul un quart d’entre eux y associent une notion d’achat plaisir.
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération