La technologie hybride abandonnée en rallye, jugée trop chère et compliquée
Le championnat du monde des rallyes (WRC) laisse tomber la technologie hybride qu’il avait imposée dans sa catégorie reine depuis 2022. Elle a été critiqué pour son prix et sa fiabilité.
Une Hyundai WRC dans une position spectaculaire au rallye du Kenya.
Comme les Formule 1 mais sous une forme très différente, les voitures de la catégorie reine (Rally1) du championnat du monde des rallyes utilisaient depuis 2022 un groupe motopropulseur hybride. Alors que les écuries de Formule 1 développaient elles-mêmes les principaux composants de cette technologie, celles du championnat du monde des rallyes reprenaient des éléments standards développés par une société tierce (Compact Dynamics).
Depuis, la fiabilité et le coût d’exploitation de ces éléments hybrides standards ont souvent été critiqués même si le niveau de performances des Rally1 hybrides est devenu spectaculaire. La FIA a en tout cas entendu ces critiques puisqu’elle vient d’officialiser l’abandon pur et simple de la technologie hybride sur les autos de la catégorie Rally1 à partir de la saison 2025.
Des voitures plus légères et un peu moins puissantes
Les autos de la catégorie actuelle resteront les mêmes, mais elles seront simplement débarrassées de la partie hybride. Leur masse passera de 1 260 kg à 1 180 kg sur la balance, avec une légère réduction de la bride d’admission d’air du moteur thermique (35 mm au lieu de 36 mm) afin de conserver exactement le même rapport poids/puissance. La FIA précise que les autos conserveront du carburant « durable » pour garder des éléments de communication sur les efforts en matière d’écologie. Alors que le WRC peine actuellement à attirer de nouveaux constructeurs, ce changement réglementaire limitera au moins les coûts.
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