La prime à la casse maintenue en 2019, mais des règles un peu plus sévères
La prime, qui va de 1 000 à 2 500 €, sera toujours valable l'année prochaine. Le gouvernement annonce toutefois qu'il va faire évoluer "légèrement" les critères "afin de la rendre plus écologique".
La dernière version de la prime à la conversion connaît un succès incroyable. Le gouvernement était parti sur un objectif de 100.000 dossiers cette année, entre janvier et mi-septembre, il y en a eu 170.000. Et au total, 250.000 primes devraient être accordées en 2018.
On aurait pu craindre un arrêt prématuré du dispositif, faute de budget. Mais bonne nouvelle, la prime à la casse sera toujours en vigueur l'année prochaine. Le gouvernement l'a confirmé lors de la présentation du projet de loi de finances 2019. Il a pour but de sortir de la circulation 500.000 véhicules anciens d'ici 2022. Pour assurer le financement, les crédits pour la prime à la conversion et l’aide à l’achat de véhicules électriques (le bonus) seront augmenté de 47 % en 2019, avec près de 570 millions d'euros.
Les montants des aides ne devraient pas bouger. Actuellement, l'Etat accorde 1.000 € lors de la mise au rebut d'un véhicule dont la première immatriculation remonte à avant 1997 pour un essence et 2001 pour un diesel. Les ménages non imposables profitent d'un coup de pouce de 2.000 € (possible pour un diesel d'avant 2006). Pour tous, la prime est de 2.500 € en cas d'achat d'un électrique.
Mais le ministère de la Transition Ecologique fait une annonce : la prime "sera maintenue en 2019, en faisant légèrement évoluer ses critères afin de la rendre plus écologique". Les conditions seront donc un peu plus sévères. Pas de précision encore, mais il y a de fortes chances pour que le seuil maxi de CO2 soit baissé. Il est actuellement de 130 g/km, il pourrait descendre à 120 g/km.
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