La mini moto, l'ennemi public numéro un?
C'est en tout cas ce que peut laisser penser l'actualité du moment, et force est de constater que de nombreux accidents (quelquefois mortels) ont eu lieu ces dernières semaines. A la vue des prix de ces mini-motos, il est tout à fait compréhensible que les ventes font "un carton", et que ces petites machines se multiplient à un rythme fou, les élus des grandes villes de France perdant petit à petit le contrôle sur cet effet de mode.
Les discussions sur le sujet vont bon train, et il n'est pas impossible qu'une loi interdisant la vente de ces engins soit votée. Mais nous n'en sommes pas encore là, et pour essayer de remédier à la situation actuelle, plusieurs villes vont engager des formateurs afin d'initier et d'expliquer aux usagers les dangers de l'utilisation d'une mini-moto, en les invitant par exemple a piloter leur machine en forêt ou dans des endroits sécurisés. Pour information, sachez que depuis mars 2007, il est interdit de circuler sur la voie publique en mini-moto, et que l'amende s'élève à la bagatelle de 1500 € (le double en cas de récidive).
A Vénissieux par exemple, dans la banlieue lyonnaise, un arrêté municipal interdit leur usage dans les parcs et les squares, et Pascal Buchet, maire de Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine) a demandé mi-juillet au Premier ministre et au Président une règlementation des conditions de vente, voire une interdiction. Dans cette ville, c'est en moyenne une mini-moto qui est confisquée chaque semaine par les pouvoirs publics. «Après la confiscation de leur engin, ils en achètent un nouveau dès le lendemain», déplore M. Buchet.
Les prochains mois devraient être déterminants quand à l'avenir de ces machines. Dans l'attente de probables nouvelles règlementations sur leurs utilisations, il est conseillé aux usagers de se renseigner auprès de leur commune pour piloter leur mini-moto en toute légalité.
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