La grêle, risque croissant dans les années à venir

Vous cherchez un emploi d’avenir dans le secteur automobile ? Si vous êtres plutôt du genre manuel(le), nous vous invitons à prospecter du côté de la carrosserie et de la peinture, avec une spécialisation dans le débosselage.

Le groupe Covéa, qui regroupe notamment les compagnies GMF, MAAF et MMA et représente quelques 10,7 millions de véhicules couverts, a récemment publié son livre-blanc consacré au changement climatique, fruit de dix années de recherche.

Il en ressort notamment que les épisodes de grêle, bien que difficiles à modéliser, seront appelées à se multiplier à l’horizon 2050, induisant une augmentation de 20% de la sinistralité sur ce thème pour l’assurance auto.

« Les situations orageuses grêligènes augmenteront de l’ordre de plus de 40 % », explique le rapport, qui ajoute que « la sinistralité annuelle moyenne connaîtra une augmentation de l’ordre de 20%. »

C’est certes moins spectaculaire que les inondations (+95% d’ici 2050) ou les épisodes de sécheresse (+110%), mais il va maintenant falloir songer à faire dormir Titine à l’abri pour en préserver la carrosserie.

Le risque "grêle" est particulièrement marqué dans la moitié ouest et le long de la façade Atlantique, ainsi que dans le quart sud-est, des régions dont la population devrait aussi être appelée à croître de 5 à plus de 15% dans les années à venir.

Prévoyant (c’est son métier, en même temps), l’assureur précise qu’il va maintenant s’attacher à encourager les pièces de réemploi en développant les formations des garagistes dans son techno-centre situé près de Poitiers.

Au-delà de la problématique automobile, nous vous déconseillons la lecture de ce rapport les soirs de déprime. On y apprend notamment qu’ « en moyenne, les précipitations aujourd’hui décennales se produiront tous les 4,5 ans, alors que les précipitations, aujourd’hui vicennales, se produiront tous les 7 ans et les précipitations, aujourd’hui cinquantennales, tous les 11 ans. »