La filiale hydrogène de Renault en quasi-faillite
Hyvia, la coentreprise de Renault développant des utilitaires fonctionnant à l’hydrogène, serait en cessation de paiement. Pas sûr qu’on puisse un jour acheter des Renault équipées de cette technologie.
C’est décidément une période très sombre pour les entreprises ayant misé sur le développement de la technologie à hydrogène dans les transports. Faute de demande liée aux coûts importants de ces motorisations et de l’hydrogène « vert » mais aussi d’un développement qui prend beaucoup plus de temps que prévu, tous les grands projets en la matière semblent tomber à l’eau ou se compliquer grandement.
Cette fois, c’est la coentreprise formée par Renault et Plug, visant à développer une gamme complète de véhicules utilitaires fonctionnant au dihydrogène, qui bat de l’aile. D’après l’AFP, Hyvia serait très proche de déposer le bilan : le syndicat Force ouvrière de Renault et la CGT ont été mis au courant que la société « était en cessation de paiement et allait probablement vers une liquidation ». Basée à Flins, Hyvia compte 110 salariés et toujours d’après l’AFP, la direction laisse entendre qu’elle espère toujours trouver des solutions avec ses deux actionnaires.
Peu d’espoir pour le Renault Master H2 ?
Il y a quelques semaines, la rédaction de Caradisiac était présente au salon de Hanovre pour observer de près le nouvel utilitaire à hydrogène de Renault mis au point par Hyvia, le Master H2 promettant 700 kilomètres d’autonomie maximale. L’engin devait être fabriqué à l’usine de Batilly en Meurthe-et-Moselle, sur les mêmes lignes de production que les autres Master. Dans ce contexte, on se demande si Renault pourra aller jusqu’au bout du projet.
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