La FFM réagit sur la précipitation des mesures en matière de "Sécurité routière"
La FFM nous communique ses réactions sur les nouvelles dispositions de ce que l'on appelle : La sécurité routière.
Comme d'habitude, suite aux très mauvais chiffres d'avril, incontestables, nous avons entendu les dispositions prévues, on fait et on réfléchit ensuite, vous avez pu lire dans nos colonnes hier une partie de ces dispositions. Irréel.
Dans le collimateur, les jeunes, les 2 roues, la vitesse, voici un raccourci rapide une fois de plus, est-ce aussi simpliste que cela ?
Le portable au volant est un véritable fléau, la drogue comme l'alcool doit faire l'objet d'une traque sans faille. Nous avons entendu proposer début mai que seuls "les jeunes" feraient l'objet d'un taux maxi de 0,2 gr ! De quoi choquer. Et les récidivistes roulent tranquilles !
Quand aux poids lourds, rien. Mais nous sommes d'accord sur un point : une victime est une victime de trop.
Le communiqué :
Les chiffres des décédés sur la route du début de l'année ne sont pas bons, c'est une réalité !
Il faut toutefois tempérer ceux-ci. En effet, on les compare aux chiffres de début 2010 qui, d'après la Direction de la Sécurité et de la Circulation Routières, avaient été particulièrement bons en raison notamment des conditions météorologiques de l'époque. Au surplus, il apparaît que le chiffre des accidents corporels est quant à lui en baisse sur le mois d'avril 2011 par rapport à l'an passé.
Peut-on donc en tirer des conclusions définitives ? Assurément non !
Il faut une nouvelle fois rappeler que nous sommes dans une tendance largement baissière sur le long terme et que les chiffres de l'année 2010 sont les meilleurs obtenus depuis plus d'un demi-siècle.
Pourquoi alors, dans la précipitation, sur-réagir sous le coup de l'émotion en raison de quelques chiffres qui sont ponctuellement mauvais et remettre une couche de mesures répressives particulièrement impopulaires ?
Quant aux mesures elles-mêmes, la mise en oeuvre de certaines d'entre elles nous laisse perplexe !
La Fédération Française de Motocyclisme constate également qu'un trimestre de mauvais chiffres entraîne systématiquement un durcissement de la répression, alors que des années de bons résultats ne génèrent que très rarement un « assouplissement homéopathique ».
Une nouvelle fois, la Fédération Française de Motocyclisme insiste pour que la politique de sécurité routière du gouvernement s'élabore sur le long terme et non pas au jour le jour, à travers des effets d'annonces liés à la conjoncture.
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