L'héritage d'une Ferrari 250 GTO déchire une famille à Guéret
Une succession qui crée de vives tensions familiales, des voitures de haute valeur, dont une relevant carrément de l’exception, les ingrédients nous suggèrent un fait divers en cours et qui concerne les survivants d’une légende du rock et de la chanson française disparue. Et pourtant non. Nous sommes loin de la vie parisienne et de la lumière des projecteurs, puisque nous voilà en Creuse et dans un tribunal de Guéret qui va devoir trancher sur une collection valant des millions d’euros.
C’est l’histoire d’une Ferrari 250 GTO, vendue 38 millions d'euros par celui que le certificat d’immatriculation identifie comme le propriétaire. A priori, il n’y a donc pas matière à s’en faire sauf que le nom est Patrick Bardinon. Fils de feu Pierre… Qui n’est autre que le créateur du circuit du Mas-du-Clos, près d'Aubusson.
Nous ne sommes donc pas dans la famille anonyme et il se trouve que Patrick a un frère Jean-François et une sœur Anne qui estime que cette rutilante Ferrari construite à seulement 36 exemplaires était en fait un bien commun. La carte grise ? Le père les établissait indifféremment au nom de ses enfants. Car la GTO n’est qu’un symbole : l’histoire concerne aussi une vingtaine de voitures encore présentes en Creuse est estimée à environ 200 millions d'euros… Une collection mise sous séquestre.
Le frère vendeur est attaqué en justice pour "abus de confiance." le frère et la sœur réclament leur part de la vente. Arrondi avec les intérêts, ça fait près de 17 millions d'euros chacun. Le tribunal va avoir du boulot pour démêler l’écheveau…
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