Un leasing social qui disparaît et des pots d'échappement qui en font autant (L'actu de la semaine en photo)
Après un succès que Bercy n'avait pas vu venir, le leasing social s'est arrêté. Dans la foulée, le ministère a annoncé un bonus 2024 racorni. Du côté de Stellantis, en revanche, pas de diète, avec 18,6 milliards de bénéfices pour l'exercice de l'an passé.
Dans ce rendez-vous, à découvrir chaque week-end, nous vous proposons un replay, celui de la semaine automobile écoulée. Les essais importants, les infos essentielles, celles qui le sont moins mais qui par leur pertinence ont leur place ici : c'est le menu hebdomadaire destiné à ceux qui sont assidus et souhaitent relire le meilleur, comme à ceux qui n'ont pas le temps de dévorer l'actu auto tout au long de la semaine et qui, de cette manière ne rateront plus rien.
Un leasing social arrêté et un bonus ratiboisé
Victime de son succès ou d'un budget d'État en berne ? Toujours est-il qu'en début de semaine, le leasing social et sa fameuse location de voiture électrique à 100 euros par mois a été purement et simplement stoppé. Des 20 000 dossiers prévus cette année, Bercy a vu passer le nombre de demandes à 50 000, que le ministère s'engage à honorer. De son côté, le bonus tant attendu a enfin été annoncé. Mais à la baisse. De 5 000 euros pour tous, il passe à 4 000, sauf pour les entreprises qui n'ont plus droit à aucune gratification pour l'achat d'un VE.
Retrouvez toutes les infos concernant le bonus et le leasing
Un pot d'échappement ? Quelle horreur
Comme l'écrit Cédric Pinatel : "veuillez cacher ce pot d'échappement que je ne saurais voir". Car la fameuse sortie qui orne l'arrière des voitures a mauvaise presse. C'est que le pauvre cylindre de métal symbolise tout le mal que l'on peut penser des énergies fossiles : sa pollution comme son bruit. Alors, quand il n'est pas inutile comme sur les voitures électriques, il se fait tout petit, ou se cache sur les dernières thermiques. La preuve par la nouvelle Mini, ou même sur sa version sportive S, forte de 204 ch, les deux sorties de la précédente génération ont tout simplement été escamotées.
Découvrez les détails de ce tour de passe-passe.
Que peut-on bien faire avec 61 milliards ?
Cette semaine, Stellantis a dévoilé ses résultats pour 2023. Et Carlos Tavares peut afficher un grand sourire : tout va bien pour la galaxie de 14 marques. Le bénéfice affiche 18,6 milliards d'euros et la marge opérationnelle s'établit à 12,8%. Mais surtout, le groupe dispose de 61 milliards de cash, une somme qu'il peut débloquer du jour au lendemain sans même avoir à solliciter les banques ou les marchés. De son côté, le patron nous a expliqué qu'aucune discussion n'était en cours pour racheter une autre marque. Ce que John Elkann, le pdg de Stellantis a confirmé. Mais personne, et surtout pas eux, ne songeraient à laisser dormir une telle somme sans l'investir. Le feuilleton n'est pas fini.
Retrouvez l'ensemble des résultats de Stellantis
La SNCF ? Elle nous fait préférer la voiture
Avec deux TGV sur cinq sur certaines destinations, le week-end a été sportif pour nombre de vacanciers. En caus, une grève des contrôleurs qui a poussé nombre de Français vers d'autres alternatives de mobilités. Sauf que le tarif des Blablabus ou Flexbus a explosé. Ainsi, un voyage de Paris a Marseille a atteint le pic de 209 euros. Résultat : à ce prix de nombreux franciliens, et les bouchons enregistrés en témoignent, ont préféré prendre leur voiture pour se rendre sur leur lieu de vacances. C'est moins cher et beaucoup plus confortable. Certes, ce moyen de transport est plus polluant qu'un TGV électrique. Quand ce dernier circule.
Retrouvez les galères du covoiturage et des déplacements en bus.
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