Insolite : pas de casque pas de plein au Bangladesh.
La sécurité routière est un débat toujours passionné et passionnant, mais dans un pays de 160 millions d’habitants qui déplore 12 000 morts par an, c’est une question très sérieuse appelant à des mesures radicales. Au Bangladesh, on a pris les choses en main et notamment avec les conducteurs d’un deux-roues motorisé qui reste le véhicule principal pour une majeure partie de la population. Mais on a aussi promis la peine de mort si on est responsable d’un accident…

Le casque est plus que conseillé au Bangladesh et plus particulièrement à Dacca, la capitale. Sans lui, vous finirez par pousser votre deux-roues à moteur. Les stations essence de la cité ont en effet reçu l’ordre de ne pas vendre de carburant à tout motard qui roulerait tête nue.
Les autorités de la mégapole d’environ 20 millions d’habitants ont également limité à deux le nombre de personnes autorisées à circuler sur une même moto. Elles ont stipulé que le passager arrière devait lui aussi porter un casque, ce qui est rarement le cas.
Mais ce n’est pas tout : le gouvernement a approuvé une nouvelle loi sur les transports, prévoyant des sanctions plus lourdes envers les contrevenants. Le ministre de la Justice a même annoncé que la peine de mort serait autorisée « si l’enquête prouve que la mort dans un accident de la route a été causée délibérément ».
Pour comprendre la problématique de la sécurité routière dans ce pays, il faut savoir que, durant les vacances de l’Aïd el-Adha fin août, 259 personnes sont mortes et 960 ont été blessées dans 237 accidents de la route… En l’espace de 13 jours.
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Les données que vous renseignez dans ce formulaire sont traitées par GROUPE LA CENTRALE en qualité de responsable de traitement.
Les données obligatoires sont celles signalées par un astérisque dans ce formulaire.
Ces données sont utilisées à des fins de :
Vous disposez d’un droit d’accès, de rectification, d’effacement de ces données, d’un droit de limitation du traitement, d’un droit d’opposition, du droit à la portabilité de vos données et du droit d’introduite une réclamation auprès d’une autorité de contrôle (en France, la CNIL).
Pour en savoir plus sur le traitement de vos données : Politique de confidentialité
Alerte de modération