Guerre entre Donald Trump et la Californie sur fond de CO2
La Californie a, depuis plusieurs mois, décidé de ne pas suivre la réglementation de l'EPA (agence de protection de l'environnement) sur les normes environnementales, jugées trop laxistes par le gouverneur californien. Donald Trump a répliqué en annonçant vouloir "révoquer" le pouvoir de l'Etat américain sur le sujet.
Donald Trump n'en démord pas : environnement ou sécurité des automobilistes et prix d'achat, il a fait son choix. Le président américain a annoncé dans un Tweet qu'il "révoquait" le pouvoir de la Californie en matière de gestion environnementale.
Petite piqûre de rappel de l'histoire : l'EPA, dirigée par un proche de Donald Trump, a décidé de revenir en arrière sur les normes votées par l'administration Obama afin de les assouplir. En clair, les constructeurs peuvent produire des véhicules plus polluants qu'auparavant. Et les arguments de l'EPA sont clairs : les constructeurs auront moins à investir pour des systèmes de dépollution, et pourront améliorer la sécurité et/ou le prix d'achat. Du tout bon pour les consommateurs, donc.
The Trump Administration is revoking California’s Federal Waiver on emissions in order to produce far less expensive cars for the consumer, while at the same time making the cars substantially SAFER. This will lead to more production because of this pricing and safety......
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 18 septembre 2019
Sauf que la Californie a déjà répondu à Donald Trump qu'elle n'avait pas à suivre le président, en tant qu'Etat fédéral avec sa propre gouvernance. La Californie a d'ailleurs "inspiré" plusieurs autres Etats américains qui ont, à leur tour, décidé de ne pas suivre les recommandations de l'EPA en durcissant les règles au niveau fédéral.
C'est donc Trump contre une partie de ses Etats, Californie en tête. Le procureur général de Californie a d'ailleurs enfoncé le clou : "il est temps d'enlever vos oeillères, président Trump, et de reconnaître que la seule personne qui se mette en travers du progrès, c'est vous".
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