Grève des transports : les deux-roues en victimes collatérales
Mouvement de grève oblige, les Franciliens ont dû trouver de nouveaux moyens de transport pour se déplacer et notamment se rendre sur leur lieu de travail. Parmi les dommages collatéraux des contestations qui durent depuis le début du mois de décembre, les Pompiers de Paris viennent de dévoiler une augmentation des interventions pour des accidents de deux-roues entre le 5 et le 14 décembre
Le mouvement de grogne contre la réforme des retraites, outre la paralysie d’une partie des transports en Île France a également des effets sur le nombre d’accidents impliquant des deux-roues, motorisés ou non. Entre le début du mouvement, le 5 décembre, et le 14 décembre, le nombre d’interventions les impliquant a ainsi augmenté de 40 % à Paris, en Seine-Saint-Denis, dans les Hauts-de-Seine et dans le Val-de-Marne. Les pompiers sont intervenus 600 fois au cours de cette période, contre 450 l’année dernière.
Des chiffres révélés par les Pompiers de Paris eux-mêmes qui précisent aussi dans Le Parisien : « C'est vrai pour les scooters, mais aussi les vélos, les vélos électriques ou les trottinettes. Il peut s'agir soit d'usagers qui perdent le contrôle, qui percutent un piéton ou ont un accident avec un automobiliste. »
Gabriel Plus, porte-parole des pompiers, toujours dans Le Parisien, en profite également pour glisser quelques conseils avisés : « Il faut vraiment que les conducteurs de deux-roues aient la présence d'esprit de mettre un casque et d'être bien éclairés pour éviter le pire, pour eux et pour les autres. »
Les embouteillages et le nombre de véhicules plus important rendent les trajets à deux-roues plus dangereux. Il convient donc à tous les usagers d’être plus vigilants : automobilistes, motards, scooters, vélos et même utilisateurs de trottinettes électriques.
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