Grand-Prix de Bellpuig en Espagne, scandaleux
Le Grand-Prix de Motocross de Bellpuig en Espagne semble faire beaucoup parler de lui à juste titre.
Youthstream nous annonce depuis dix ans du motocross moderne. On en a eu la démonstration dimanche : non seulement nous avons vu du très dangereux mais aussi du ridicule.
D'après les responsables, Youthstream en tête, on ne pouvait rien faire. C'était donc la première fois qu'il pleuvait une quinzaine d'heures sur un Grand-Prix depuis vingt-cinq ans !!!
Demandez à Vimond , à Rinaldi, à Jobé, à Malherbe, Pichon etc. Qu'a t'on fait à Bellpuig à part rester les bras croisés. Je vais donner quelques exemples que mes parents ont vécu. En 83, à Château du Loir, il n'a pas plu 15 heures, mais 15 jours avant la course. Mais le départ est en haut du circuit et l'eau descend, donc s'égoutte. La course s'y déroule « normalement », les pilotes n'aimant pas la boue n'étaient pas à la fête mais Jobé gagne les deux manches, sans se noyer.
A Gimond en 1985, Notre Jacky National gagne les deux manches du GP de France dans des conditions apocalyptiques, c'est le club qui gérait les évènements. En 1986, pour la finale des 500 à Ettelbruck, en pleine canicule les organisateurs ont beaucoup arrosé le circuit les jours d'avant, la terre était donc meuble sur 20 cm de profondeur, mais ils se mettaient à l'abris d'un éventuel orage qui transformerait la piste béton en patinoire en trois minutes. Et l'orage éclate en milieu de seconde manche mais la terre avale et la course va à son terme.
Il y a aussi St Jean d'Angély en 1989, il a plu tout le samedi, toute la nuit, malgré une ligne droite en bas du circuit bien proche de Bellpuig, l'organisateur fera face tant bien que mal. Nous avons de plus en plus de circuits plats sans dénivelé naturel, des départs plats et en bas des circuits. En Espagne il n'avait pas plu depuis trois mois, donc le terrain n'avale pas l'eau. Raison de plus de préparer le terrain à d'éventuelles précipitations.
Il y avait forcément des choses à faire, arroser le circuit des jours avant la course pour empêcher la poussière et préparer la terre à avaler l'eau. Evacuer l'eau de la ligne de départ, on fait un trou, on pousse dedans et on pompe. Quand aux trois marches en montée, un nettoyage à la pelleteuse aurait résolu le problème. Pour les énormes trous ou certains ont laissé leurs motos, là aussi un coup de pelleteuse entre deux manches annule le problème. Cela n'aurait peut-être pas été parfait mais roulable. Des Grand-Prix gachés par la météo, mon entourage en a connu d'autres.
Quand on voit les images des départs dans une véritable piscine, c'est scandaleux, indigne d'un cross de ligue, et même d'une course de mobylette..
Des cas ou la météo gâche tout n'est pas une première, aux organisateurs, aujourd'hui assistés d'un promoteur "compétant" d'anticiper le mauvais temps, plutôt que de prier le ciel que la pluie ne s'en mêle pas. Encore un mot pour les spectateurs qui ont payé plein tarif, mouillé et assisté à une mascarade sans assister à un drame, on se demande bien comment ?
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