GP250 - Aprilia: Mike et la RSA ont encore à apprendre l'un de l'autre
Elle n'a pas l'air si facile que ça à domestiquer cette Aprilia 250 avec laquelle notre Mike Di Meglio joue au je t'aime moi non plus. La Catalogne a une fois encore démontré la théorie avec des phases d'euphorie qui ont été suivies par des moments plus douloureux. La faute à cet avant qui semble s'ingénier à retirer la confiance au Français en fin de parcours aussi vite qu'il lui avait pourtant accordé jusqu'à mi-course. La raison de cette sortie de piste barcelonaise qui a contraint le pilote Aspar à franchir a ligne d'arrivée quatorzième alors qu'il pouvait envisager avant cet écueil une position dans le top 5:
« J'ai pris un mauvais départ et j'ai dû cravacher pour remonter » raconte le Champion du Monde 125. « J'ai vu que je pouvais envisager une bonne place mais à partir de là j'ai commencé à avoir d'étranges sensations avec l'avant. Je pense que la raison en a été la température des pneus qui s'est trop élevée, et cela rendait les freinages difficiles. A un moment, j'ai totalement perdu le contrôle et c'est une chance que je ne sois pas tombé en sortant. Après ça, j'avais perdu la confiance, ma course était terminée. Si j'avais trouvé la moto très bonne le matin, l'élévation des températures l'après-midi avait changé les choses. »
Dans un tel contexte, les tests d'après Grand Prix du lundi se sont révélés importants: « On a été perturbé par un problème moteur, mais nous avons beaucoup travaillé sur les réglages châssis pour trouver les meilleures solutions qui s'adaptent au mieux à mon style de pilotage. Ce n'est pas encore ça, mais nous avons dégagé des voies qui vont nous aider. »
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