Vous aimez les Gex, pour vous un échappement se nomme obligatoirement Yosh' et vous tombez raide dingo lorsque les Suzuki éditent un nouveau millésime estampillé GSX-R Yoshimura. Voici celui de 2014 pour ceux qui roulent de l'autre côté de la Manche.
Dans l'élan d'un Salon de Milan prolifique, celui de Paris a confirmé une énergie déployée par les constructeurs pour faire face à une crise qui veut les plonger dans les abysses. Une énergie qui n'est pas celle du désespoir mais qui affirme, au contraire une volonté de faire face et d'avancer, coûte que coûte.
Après les anglaises, ce sont au tour des GSX-R français de revenir en concession suite à un problème de maitre-cylindre avant au ressenti « spongieux ». Cette campagne de rappel si l'on en croit la branche française du fabricant toucherait moins de 23 000 unités. Ah oui, tout de même.
Cela concerne la Grande Bretagne mais déjà, ça fait un paquet de motos. Jugez-en, toutes les GSX/R de 2004 à 2013, de la 600 à la 750 en passant par la 1 000 vont devoir repasser par le concessionnaire pour de faire traiter un problème d'étanchéité de frein avant. Une humidité qui altère l'efficacité du liquide de frein.
Au lieu de nous présenter une évolution digne de ce nom, Suzuki nous édite une énième série limitée de sa mythique GSX-R ayant pour but de fêter les 50 ans de la marque aux States. Même en étant un fervent admirateur de ce modèle, j'ai des difficultés à tomber sous le charme de cette version SE.
Entre les 1000 surpuissantes et les 600 exclusives se dresse UNE 750… Vestige d'un passé révolu ou cylindrée idéale ? Unique fabricant à accrocher à son catalogue une sept det demi, Suzuki fait figure d'épouvantail dans un monde où la recherche du moindre bourrin et la quête du plus petit gramme sont une religion.
Dans le créneau des motos sportives, la Suzuki GSX/R joue depuis des décennies l'icône incontournable. Certes, en 2013, elle n'est pas la plus électroniquement bardée, sa plastique malgré quelques retouches, s'est quelque peu ridée sous le poids des années, mais sa conception globale demeure toujours d'actualité et a enfanté ses inconditionnels tout en attirant encore de nouveaux disciples.
C'est à la dure que Jules Cluzel a décidé d'apprendre les subtilités d'un Superbike qu'il va découvrir cette année. Sur une moto aux gabarits inédits pour lui, puisque le Français n'a jamais maîtrisé plus gros qu'une Supersport ou une Moto 2, le tricolore a d'abord bien commencé lors de ses premiers pas en Europe avec la Suzuki GSX/R.
La saison 2013 de Superbike n'a pas encore commencé que l'on déplore déjà des dégâts dans les rangs. Réuni pour deux jours de tests préliminaires avant les essais officiels de la semaine prochaine et, surtout, le lancement des hostilités le 22 février le plateau du mondial a souffert sur le nouvel enrobé du circuit australien paradoxalement peut être trop parfait.
Ancien du Moto 2 et vice champion du monde 2012 d'une catégorie Supersport qu'il ne faisait que découvrir l'an passé, Jules Cluzel a franchi un nouveau cap en prenant officiellement ses fonctions de pilote de Superbike.
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