Ford poursuit le catcheur John Cena pour violation de contrat
Les fabricants de voiture de prestige se méfient désormais des spéculateurs. Le monde de l'automobile en est malheureusement de plus en plus souvent la cible. Et la dernière affaire en date touche Ford, qui poursuit le célèbre catcheur John Cena pour avoir revendu sa toute nouvelle GT, alors que le contrat l'interdisait.
Ford ne plaisante pas avec le côté "porteur d'image" de la nouvelle GT. La production n'est déjà pas conséquente puisque les 500 premiers exemplaires ont été vendus, et les clients ont été triés sur le volet. Parmi eux, un certain John Cena, l'un des catcheurs les plus célèbres, et une véritable star sur la Toile qui est un formidable vecteur d'image pour Ford qui avait prévu le coup en cas d'achat par un spéculateur : la signature d'un contrat stipulant que l'acheteur doit conserver sa GT pendant au moins deux ans avant d'envisager de la vendre.
John Cena avait justement signé ce contrat, mais l'Américain n'en a apparemment pas tenu compte puisqu'il a déjà revendu son exemplaire. Accusé de vouloir faire de la spéculation et d'avoir brisé le contrat, John Cena est désormais poursuivi par la maison mère américaine de Ford, qui estime pourtant avoir été flexible avec John Cena, puisque Ford lui aurait déjà proposé de racheter sa GT au prix d'achat.
"Ford a perdu quasiment deux ans de présence d'un ambassadeur et de valorisation de la marque que Mr Cena aurait offertes en conservant le véhicule le temps indiqué sur le contrat", a commenté Ford. Il reste à savoir si le juge estimera qu'une voiture peut être vendue non pas en tant que produit de consommation, mais en tant que vecteur d'image, le client jouant implicitement le rôle d'ambassadeur. Pas sûr que la justice américaine accorde à Ford un verdict favorable, malgré le contrat.
L'histoire ne dit finalement pas pourquoi John Cena, qui est déjà multimillionnaire, a voulu vendre sa GT. Mais à voir l'image ci-dessus, on pourrait se dire qu'il s'agit d'une histoire de gabarit : le catcheur (qui mesure 1m85) rentre tout juste dans le coupé, qui a déjà été critiqué pour sa garde au toit ultra-limitée, excluant ainsi tous les grands gabarits. Un comble, dans un pays où les grands ne sont pas rares.
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