FFM - Enduro de Carpiagne: Nouvelle victoire juridique contre le Préfet... Comme l'an dernier
Le dossier Carpiagne est carrément devenu emblématique en plus d'être à présent récurrent. Comme l'an passé, le Préfet des Bouches du Rhône s'est donc refusé à autoriser l'utilisation d'un site militaire en prologue d'une course d'Enduro, au nom d'un fondamentalisme écologique aussi creux qu'effrayant, bien loin d'un vrai débat environnemental responsable. Une obstination qui a eu le don d'exaspérer une FFM qui a de nouveau porté l'affaire devant une juridiction administrative qui a renvoyé le représentant de l'Etat dans ses buts. Démontrant, par le fait, le vide sidéral de la pensée préfectorale.
Ceci dit, le même type de verdict avait été rendu il y a un an et par une manoeuvre aussi dilatoire qu'inique, le condamné s'était quand même arrangé pour porter préjudice à des organisateurs pourtant reconnus dans leur bon droit. Il faudra donc être, cette fois, particulièrement attentif pour que les mêmes causes ne produisent pas les mêmes effets. En attendant, voici le communiqué de la FFM sur cette ubuesque affaire:
Communiqué FFM:
PREFECTURE DE MARSEILLE : 0 - FEDERATION FRANCAISE DE MOTO : 2
Cela devient une tradition, le Préfet des Bouches-du-Rhône qui entend interdire une manifestation moto se voit désavouer par le juge administratif.
Tout comme l'an passé, le prologue de l'Enduro Maya-Maroc, se déroulant dans le camp militaire de Carpiagne, a fait l'objet d'une interdiction préfectorale. Comme l'année dernière, les arguments évoqués par la préfecture étaient pour le moins
surprenants lorsque l'on sait que ce camp sert de champ de manoeuvres aux chars de l'Armée Française.
En effet, après l'érosion des sols en 2010, c'est la nécessité de promouvoir des véhicules sobres en énergie qui a été mise en avant cette année par la préfecture. Nonobstant le fait que ce type d'arguments est juridiquement peu probant, on peut par
ailleurs s'interroger sur sa pertinence.
Le juge des référés du Tribunal Administratif de Marseille, saisi en urgence par la FFM et par le Moto Club de Boade, organisateur de la manifestation, vient à nouveau de rejeter les arguments du Préfet en considérant que l'épreuve ne porte pas « une atteinte grave à
la protection de l'environnement. »
C'est une nouvelle victoire pour la Fédération et le bon sens.
Remercions les militaires du 4ème Régiment de Dragons qui, malgré toutes ces tribulations, permettent aux sportifs moto d'utiliser un site parfaitement approprié à la pratique de l'enduro.
La FFM continuera à soutenir ses clubs et n'hésitera pas à faire valoir ses droits devant la justice chaque fois que cela sera nécessaire.
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