Ferrari Portofino : ma che bella ! - Vidéo en direct du salon de Francfort 2017
Manuel Cailliot , mis à jour
C'est une tradition, Ferrari présente une nouveauté par grand salon européen, soit 2 par an. Cette année, le stand arbore fièrement la Portofino, remplaçante de la California T. Et en quelques mots : quelle belle voiture !
Rarement le public, professionnel comme particulier, se retrouve aussi unanime. Cette nouvelle Ferrari est belle, très belle. Pourtant, la Portofino n'est pas signée, comme à l'habitude, par le centre de style Pininfarina, elle a été dessinée en interne, par les équipes de la marque. Et c'est pour le moins réussi.
L'équilibre des lignes est parfait. Un mélange de dynamisme, d'agressivité et de classe. D'ailleurs, c'est aussi bien sans le toit qu'avec. Lui qui, en place, dessine une ligne de coupé également réussie. Un toit toujours en dur, c'est à signaler, en 2 parties désormais, qui prend moins de place dans le coffre, et a permis, certainement, d'alléger le dessin de la partie arrière par rapport à la California. Avec le lancement de ce modèle, Ferrari propose aussi un nouveau coloris : le Rosso Portofino.
Dans l'habitacle, la planche de bord reçoit un grand écran tactile de 10,2 pouces et un volant inédit, qui n'oublie pas le manettino évidemment.
Sous le capot, on retrouve le V8 turbo de la California T, un 3.9 l dont la puissance a été porte à 600 ch, contre 560 précédemment. Le couple augmente peu (760 Nm contre 755) mais un collecteur d'échappement optimisé permet d'améliorer le temps de réponse des turbos. La vitesse de pointe affiche "plus de "320 km/h", le 0 à 100 km/h est abattu en 3,5 s. Des performances décoiffantes, ce qui n'est pas surprenant pour un cabriolet.
Le châssis se dote des derniers raffinements de la marque, en l'occurrence la dernière génération de différentiel arrière autobloquant, et une direction à assistance électrique. Le poids est quant à lui annoncé en baisse. Mais de combien, mystère...
Cet ensemble est terriblement séduisant. Le prix, inconnu à l'heure où nous écrivons, passera comme une lettre à la poste.
L'instant Caradisiac : patte blanche
On ne rentre pas sur le stand Ferrari comme dans un moulin. Pourtant, nous sommes journalistes, et en pleine journée presse. Mais cela ne suffit pas. Il faut montrer patte blanche, et attendre. Attendre longtemps. Cette année au moins 25 minutes avant de pouvoir aller tout simplement travailler. Pendant ce temps, les clients potentiels "invités" rentraient sans souci avec de grands sourires de la part des responsables du stand. Pas le même monde, messieurs dames, pas le même monde. Et Ferrari n'a jamais eu "besoin" de la presse pour exister... CQFD
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