Essai - Zontes 125 F - la ville à petit prix
Après quelques mois de disette, la marque asiatique Zontes signe un retour remarqué sur le marché français avec la reprise de l’importation par GD France depuis près d’un an. En attendant les deux motos 300 cm3 qui devraient être présentées durant le prochain salon de Lyon, la firme native de Canton propose trois véhicules accessibles aux détenteurs des permis A1/B : un Trail, un modèle orienté Café Racer (récemment essayé dans nos colonnes) et un roadster typé basique/utilitaire. Focus cette fois sur ce dernier commercialisé à un tarif ultra-agressif.
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Note
de la rédaction
14,7/20
Zontes serait-elle la petite marque qui monte ? Il est bien sûr encore trop tôt et un peu présomptueux pour répondre à cette question, mais il est vrai que la marque venue d’extrême orient ne cache plus ses ambitions notamment avec la future gamme de motos 310 cm3 qui sera dévoilée mi-mars à l’occasion du salon de la Moto de Lyon. En parallèle, le constructeur asiatique développe des véhicules 125 cm3 accessibles aux détenteurs des permis B/A1 (+ formation de 7 heures le cas échéant). Les volumes sur le segment de la petite cylindrée restent anecdotiques face aux ténors de la catégorie que constituent Mash, Orcal ou même Cyclone, mais les produits proposés par Zontes pourraient se révéler être des alternatives pertinentes grâce à sa politique de prix agressifs et ses prestations esthétiques et dynamiques. Si le Café Racer (récemment essayé dans nos colonnes) représenterait 70 % des ventes, seulement 30 % de la clientèle pourrait s’offrir les services du roadster aujourd’hui à l’essai.
Là-aussi, ce 125 F, reversé dans la catégorie des roadsters basiques et utilitaires (encore un me direz-vous !), ne va pas bouleverser la donne mais il respecte à merveille les codes esthétiques du genre : silhouette et carénages effilés, réservoir (14,5 litres tout de même) moins proéminent que le Café Racer et fuyant vers l’avant, clignotant à Led directement intégrés sur les flancs, matériaux qualitatifs, ligne d’échappement à deux sorties superposées, ce roadster recèle de tous les ingrédients pour une opération séduction en bonne et due forme. L’ajustage des plastiques se fait au millimètre, tandis que la finition générale est de qualité avec en prime un joli coloris mat. La tête de fourche, dans sa plus simple expression, dispose d’un petit saute vent fumé qui, avouons-le, brille plus pour le côté esthétique que pour la protection qu’il engendre.
À ce tarif-là, certaines personnes diront que les aspects pratiques sont réduits à peau de chagrin. Et bien détrompez-vous, car la 125 F se défend plutôt bien sur ce point avec une instrumentation qui mêle les deux lectures : compte-tours analogique et pavé digital regroupant une jauge à essence à segments, un totalisateur kilométrique partiel et total, l’horloge, un indicateur de rapport engagé et la vitesse. L’ensemble est plutôt lisible même en plein soleil. Le bouchon du réservoir d’essence (non monté sur charnières) n’oppose aucune résistance à l’ouverture comme nous avions pu le remarquer sur le Café Racer où il fallait user de patience pour pouvoir l’ouvrir sans y laisser un bout de la clé de contact. L’utilisateur dispose d’un kick de secours et ce, malgré la norme Euro4, mais peut s’avérer très utile en cas de défaillance de la batterie. Le passager profite de deux belles poignées de maintien et d’une paire de repose-pieds pour les trajets en duo.
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