Essai - Yamaha NMax 125 : séance de musculation
Yamaha procède à une refonte majeure de son scooter urbain compact NMax 125. Le concurrent direct du Honda PCX se distingue par un habillage plus cossu, une motorisation Blue Core conforme à la législation Euro 5 et par quelques aménagements pratiques bienvenus. Le tout, proposé à un tarif identique à celui du natif d’Atessa. Prise en mains réalisée dans les rues de la cité phocéenne !
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Note
de la rédaction
15,4/20
Note
des propriétaires
Depuis 2015, un phénomène sur deux roues agite le segment des scooters 125 urbains : le Yamaha NMax. Il représente à lui seul près de 60 % des ventes de la firme aux trois diapasons sur le marché européen avec 18630 unités écoulées en 2020. La France, où, pourtant le segment des scooters urbains rencontre un certain succès, monte seulement sur la troisième marche du podium (2300 exemplaires vendus en 2020) dernière le Royaume-Uni et l’Espagne. Petite surprise tout de même lorsque l’on sait que les pays d’Europe du sud (Italie, Espagne) ne jurent que par les machines à grandes roues.
Bref, six après sa première apparition, Yamaha décide logiquement de renouveler l’un de ses modèles phares. Alors comment faire évoluer un best-seller sans tout bouleverser ? Un exercice périlleux mais pas impossible. Fabriquée en Indonésie à l’instar de son illustre prédécesseur, cette véritable deuxième génération adopte une nouvelle structure châssis dotée de tubes plus épais. Cela se traduit par deux centimètres de moins en longueur, un empattement raccourci de 10 mm (1340 mm contre 1350 mm auparavant). En revanche, il prend 45 mm en hauteur, et surtout 4 kilos supplémentaires sur la balance, une prise de poids dû à plusieurs facteurs (renforcement du cadre, capacité du réservoir accrue passant de 6,6 litres à 7,1 litres, mise en place du système Stop&Start). D’ailleurs, Yamaha annonce une autonomie de 323 km (286 sur la précédente version) pour une consommation de 2,2l/100 km. Difficile de faire une vérification lors de notre brève prise en mains !toutefois l’indicateur instantané affichait 2,7 litres/100 km sur un parcours effectué principalement en ville et sur des routes de montagne. Le NMax 2021 revêt de nouveaux carénages plus anguleux et sportifs, la filiation avec son frère X-Max est notable surtout dans sa partie postérieure avec un bloc optique doté de Leds similaire au GT de la gamme.
En matière d’équipement, la mouture essayée ici dispose d’une dotation riche : le tableau de bord, entièrement digital, propose un large éventail d’information (deux trips partiels, odomètre, jauge de carburant à segmentations, horloge, vitesse, compte-tours, voltage de la batterie, consommation instantanée), dommage que ce surplus engendre lui manque de lisibilité. La configuration du coffre sous la selle met en avant une capacité de stockage de 23 litres, un peu en retrait par rapport au PCX actuel, mais elle permet de loger un casque jet ou un casque intégral voire un petit casque modulable comme nous avons pu le constater sur place. Toutefois, les futurs utilisateurs pourront toujours rajouter un top-case de 39 litres disponible dans le Urban Pack. Une option facturée 169 euros ! Ce même pack inclut également un dosseret passager, une bulle haute bienvenue pour augmenter la protection contre les intempéries et le confort)et un porte-bagage (comptez 485 euros pour l’ensemble des accessoires). Un vide -poche sur le tablier, non verrouillable à clé, dévoile une prise 12v mais pas de port USB. La surface de rangement disponible permet de glisser quelques effets personnels ou la Smart Key, nouveauté majeure sur le millésime 2021. Mais Yamaha a poussé le bouchon encore un peu plus loin avec la possibilité de connecter son téléphone via une application MyDrive spécifique dédiée par Bluetooth. Ainsi, il devient possible d’accéder aux fonctionnalités de votre smartphone ou Android (messages, appels entrants, GPS).
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