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2. Essai - vidéo Triumph Explorer : fait pour les grands espaces !

Essai - vidéo Triumph Explorer : l'aventure au quotidien

Avec un nom pareil, on se doute forcément que cette Triumph n'a pas vocation de rester en ville mais plutôt de partir à la conquête de contrées inconnues.


Autant le dire tout de suite, comme les autres modèles de la catégorie, l'Explorer ne fait pas dans la demi-mesure. Dès le premier regard, on remarque le gabarit massif de cette Triumph qui est très loin de la taille de guêpe et qui en impose indéniablement. Même un Tiger apparaît comme une danseuse, c'est pour dire.


Essai - vidéo Triumph Explorer : l'aventure au quotidien


C'est notamment la partie avant qui est la plus impressionnante avec un guidon et un réservoir larges qui invitent aux voyages, mais moins à une utilisation urbaine car avec sa masse de 259 kg, les manœuvres à l'arrêt ou à faible vitesse demandent une attention toute particulière. Il en est de même de la remontée de file où la largeur de cet Explorer peut se révéler handicapante. Après ce premier contact délicat, on découvre ensuite une moto particulièrement accueillante avec une selle large réglable manuellement selon deux hauteurs (de 840 à 860 mm), une position de conduite naturelle mais il est grandement conseillé toutefois de mesurer au moins 1,75 m au risque d'avoir quelques difficultés à mettre pied à terre. Un abonnement à un club de sport n'est pas superflu.


Essai - vidéo Triumph Explorer : l'aventure au quotidien


Passées les premières suées liées aux déplacements à faible allure, il est temps de voir si le nom de cette Explorer n'est pas usurpé. Sans trop de surprises, l'impression de poids disparaît dès les premiers tours de roue. Comme nous vous le disons précédemment, cette Explorer n'a qu'une hâte : sortir de la ville et si vous ne l'aviez pas compris la hausse de la température du 3 cylindres finira de vous convaincre. Les premiers tronçons d'autoroutes sont avalés avec une aisance déconcertante. Pas de doute, comme c'est le cas sur la GS, cette Explorer aime dévorer les kilomètres. La position est naturelle et commune à cette catégorie avec les bras bien écartés, la selle confortable et les différents réglages de cette dernière mais également de la bulle assurent une position optimale pour la plupart des utilisateurs. La protection est de bon niveau permettant d'envisager sans aucun problème de longues distances. Pour animer cette Explorer, la marque britannique a eu recours à un trois cylindres. Entièrement nouveau, ce bloc d'une cylindrée de 1 215 cc émet dès la mise en route une sonorité familière, très proche de celle du Tiger mais avec quelques crépitements très agréables lors des phases de décélération. L'accélérateur électronique "Ride By Wire" s'avère doux et progressif et permet de profiter pleinement du couple de 121 Nm à 6 400 tr/min du 1 200 cc. Une nouvelle fois, on retrouve avec plaisir l'agrément du trois cylindres, toujours plein quelque soit le régime avec une large plage d'utilisation débutant dès 2 000 tr/min et ce jusqu'à quasiment la zone rouge. Ce qui garantit des accélérations et des reprises de premier ordre. Autant dire qu'avec 137,3 chevaux annoncés à 9 000 tr/m en version libre et même en déclinaison française, le 3 cylindres n'a aucune difficulté à animer cette Explorer qui peut croiser à des vitesses élevées sans aucune difficulté. On retrouvera ce moteur sur la dernière génération de Trophy, présentée récemment.


Essai - vidéo Triumph Explorer : l'aventure au quotidien


Avec un moteur plus que séduisant, on attend la même chose du comportement. Forcément, l'Explorer n'est pas le modèle le plus sportif de la gamme Triumph. Toutefois, là aussi, Triumph a fait preuve de soin puisque l'Explorer possède un excellent comportement avec l'une des meilleures tenues de cap en virage de la catégorie notamment en virage rapide où l'Explorer se montre particulièrement serein. Il faut tout de même reconnaître que le poids et le centre de gravité haut se font ressentir sur les enchaînements de petits virages où le conducteur devra s'activer et s'impliquer physiquement pour faire pivoter la moto d'une courbe à l'autre. L'autre critique que l'on peut formuler porte sur le typage confort de l'Explorer qui entraîne d'importants mouvements de suspensions notamment lors des phases de freinage où la fourche a tendance à s'écraser, notamment en entrée de virage. Mis à part cela, aucun souci de motricité grâce au contrôle de traction à deux niveaux.


Au final, cette Explorer est dotée de prédispositions indéniables pour la route, un peu à la manière d'une Yamaha Super Ténéré mêlant parfaitement confort et efficacité. Ceux qui voudraient un peu plus de sportivité se tourneront plutôt vers la Ducati Multistrada 1200.


Un équipement complet

Essai - vidéo Triumph Explorer : l'aventure au quotidien


Même si cet Explorer affiche un look de trail avec une philosophie quasi-identique à celle du Tiger 800, il n'en demeure pas moins qu'il est fait pour manger des kilomètres et choie son utilisateur avec une dotation très soignée. Ainsi, de série, vous aurez droit à l'ABS, à l'antipatinage, au régulateur de vitesse, à l'ordinateur de bord, à une prise allume-cigares, à la bulle et à la selle réglables, ainsi qu'à une double béquille (latérale et centrale). Parallèlement à cela, Triumph a développé toute une gamme d'accessoires afin de personnaliser votre Explorer. Vous pourrez donc choisir les valises rigides (reliées par une sorte de barre stabilisatrice destinée à réduire les effets de flottement à haute vitesse), la selle chauffante (avec réglage individuel pilote et passager), les poignées chauffantes, l'échappement Arrows (2,3 kg plus léger que l'origine), ainsi que les pare mains, les protège carters, le sabot moteur en alu, les phares antibrouillards qui équipaient notre modèle d'essai. Peu de reproches donc si ce n'est que l'on aurait aimé que les poignées chauffantes soient de série. L'instrumentation claire et précise comprend toutes les informations nécessaires et même plus comme la température extérieure, l'autonomie, deux trips, le rapport engagé, l'heure, le témoin de déconnection de l'ABS ou du contrôle de traction, l'ordinateur de bord, etc. Le changement de menu s'effectue par l'intermédiaire de deux boutons situés sur le commodo gauche mais également grâce à deux autres à côté des compteurs. Il est regrettable que le régulateur de vitesse ne bénéficie pas de la même ergonomie car il est peu pratique à enclencher en roulant.


La vie en couple


Qui dit voyage, dit duo. Dans ce domaine, l'Explorer soigne le second occupant avec une selle moelleuse et confortable, de larges poignées de maintien. Si vous ajoutez un top-case, votre passager sera prêt pour partir à l'autre bout du monde


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