Essai vidéo - Opel Mokka (2021) : nouveau look, nouvelle vie
On efface tout et on recommence. Avec cette deuxième génération, l'Opel Mokka joue une toute autre partition. Dynamique visuellement et vif sur la route, l'allemand rajeunit son image et ne fait plus vraiment de compromis. Pari gagnant ? Réponse au volant de la version 100 ch essence.
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Note
de la rédaction
13,3/20
EN BREF
SUV urbain
2e génération de Mokka
À partir de 21 300 €
À son entrée dans la maison PSA en 2017 (Stellantis depuis), Opel s’est imposé avec un encombrant bagage, le Mokka X. Base technique dépassée (héritage de l’ère General Motor), « gros » moteurs et transmission intégrale plus vraiment pertinente par les temps qui courent, il fallait tout reprendre à zéro. Si entre-temps le Crossland, étroitement dérivé du Citroën C3 Aircross, est venu doubler l’offre du blitz dans la catégorie ultra-concurrentielle des SUV urbains, il fallait d’urgence repositionner le Mokka au cœur du segment. Et ce sera donc un cran plus bas. Reposant sur la plateforme CMP (Peugeot 208, Opel Corsa) lui permettant de proposer une version 100 % électrique, le Mokka abandonne son X et gagne en compacité. Chose devenue rare, il est 12 cm plus court que son prédécesseur, et affiche une ligne aux proportions métamorphosées.
L’empattement n’ayant bougé que de quelques millimètres, les roues ont été renvoyées aux quatre coins. Haut sur patte mais « bas de plafond », ceinturé par une ligne de caisse musclée, doté d’un capot plat et horizontal et d’une poupe trapue, l’allemand joue clairement la carte du dynamisme, pour tenter de séduire une clientèle nettement plus jeune. Il arbore en façade la nouvelle calandre du Blitz (le Visor) et qui deviendra l’identité visuelle des modèles à venir. Le nuancier ose la couleur et on peut opter pour un toit blanc, rouge ou noir. Cette dernière est également disponible pour le capot et les jantes peuvent également être choisies avec un rappel de couleur.
Ambiance sportive et habitacle étriqué
À bord, l’ambiance se veut un brin sportive également, avec une grande console centrale légèrement orientée vers le conducteur. Une ambiance façon cockpit renforcée par l’étroitesse de cet intérieur. Face au conducteur, Opel a déployé le Pure Panel. Deux écrans (12’’ pour le tableau de bord digital, 10’’ pour l’écran central sur cette finition Élégance), visuellement reliés entre eux par un placage en plastique noir laqué. Un peu à la manière d’une Volkswagen Golf. L’effet recherché souffre d’un assemblage moyen et d’une qualité de matériaux en deçà de certains de ses rivaux. Un grief qui vaut pour tout l’habitacle, utilisant essentiellement des plastiques durs.
Le Mokka a toutefois eu le bon sens de garder bon nombre de commandes physiques, un bon point pour l’ergonomie. En affichant cette nouvelle ligne ramassée dans un gabarit plus compact, le Mokka laisse à son désormais grand frère, le Crossland X le rôle du petit SUV pratique (espace à bord, coffre, banquette coulissante). Il en ressort une habitabilité franchement étriquée avec un accès à la banquette arrière étroit et un espace aux jambes et une garde de toit insuffisante pour un adulte. Côté coffre, même combat, avec seulement 310 l de chargement (deuxième fond compris). Une moyenne basse dans la catégorie et 50 litres de moins que l’ancien Mokka.
Une gamme simple
En parallèle de la version 100 % électrique Mokka-e, le petit SUV allemand proposera trois motorisations. Un diesel 1.5 110 ch, et deux versions essence du petit trois-cylindres 1.2 turbo : 100 et 130 ch. Si cette dernière est la seule à être disponible avec une transmission automatique, c’est bien la première qui devrait constituer l’essentiel des ventes et que nous avons choisie pour cet essai. Une version d’accès qui démarre à 21 300 € en finition Edition. La gamme est également composée des niveaux Élégance (22 950 €), GS Line à l’allure plus sportive (24 350 €) et haut de gamme Ultimate à 28 600 €, mais uniquement disponible en essence 130 ch ou en diesel.
Chiffres clés *
- Longueur : 4,15 m
- Largeur : NC
- Hauteur : 1,53 m
- Nombre de places : 5 places
- Volume du coffre : 350 l / 1105 l
- Boite de vitesse : Méca. à 6 rapports
- Carburant : Essence
- Taux d'émission de CO2 : 127 g/km
- Date de commercialisation du modèle : Octobre 2020
* A titre d'exemple pour la version II 1.2 TURBO 100 ELEGANCE.
Le bonus / malus affiché est celui en vigueur au moment de la publication de l'article.
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