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Essai : Une journée avec le TOMTOM RIDER 2

Dans Moto / Equipement

Olivier Breselec

Essai : Une journée avec le TOMTOM RIDER 2

Profitant d'une petite balade de 500 kms, j'ai pu enfin tester le dernier né des GPS moto de chez TOMTOM. Le Rider 2 est ni plus ni moins que l'évolution logique de la première génération sortie en 2006. Je ne vais pas revenir sur les caractéristiques techniques du Rider 2 puisque Pauline vous en a déjà fait sa présentation ICI même.


Voila le déroulement de ce test grandeur nature … un trajet Bretagne-Paris que j'ai au préalable tracé grâce au logiciel Autoroute Express 2007. Le but de ce test est de balayer sur une journée tout les cas d'utilisation d'un GPS : rapidité du calcul de l'itinéraire, autonomie, pertinence des indications, lisibilité des informations, … Pour éviter une mauvaise surprise, j'ai pris tout de même une carte de France avec moi. On n'est jamais trop Prudent.


Voila, ca y est, le road book Bretagne-Paris est renseigné sur Autoroute Express 2007 (515 kms en 9h). Quelques clicks plus tard, le voilà converti au format qui va bien (.ITN) lui permettant ainsi d'être exploité par le TOMTOM Rider 2. On peut dire que l'étape 1 est réalisée avec succès. Bien sûr vous pouvez utiliser de manière normale votre GPS en lui indiquant une adresse d'arrivée. Pour ma part, je préférais lui imposer des points de passage obligatoires pour voir s'il écoute son maitre d'un jour.


Le jour « J » est enfin arrivé. Moyennant une adaptation sommaire sur la moto, le support du GPS est fixé sur le demi-guidon coté gauche. Le GPS et l'oreillette sont rechargés jusqu'à plus soif. Comme on dit : « y'a plus qu'à !! »


10h30 – c'est le début du test. Mise en route du GPS , les satellites sont repérés, on va chercher dans la machine l'itinéraire renseigné avec Autoroute Express et il me calcule la route aussi rapidement qu'il me faut pour vous l'écrire. Les indications qui apparaissent à l'écran sont très complètes. Tout y est … heure d'arrivée prévue (19h30), kilométrage restant à parcourir, une petite boussole, le nom des routes utilisées. Seul soucis que je repère tout de suite, c'est que l'on n'y voit pas grand-chose (même rien du tout) quand les rayons du soleil s'abattent en direct sur l'écran du RIDER 2 !!


Essai : Une journée avec le TOMTOM RIDER 2


Connaissant les 150 premiers kilomètres du parcours, cela me permet de me familiariser avec cet outil qui m'était encore inconnu jusqu'à ce jour … tout ce passe pour le mieux, mise à part cette satané oreillette qui commence à me gêner. Malgré le fait qu'elle me fasse de plus en plus mal, je décide de la garder jusqu'à la pause de midi, les kilomètres s'enchaînent et le temps passe, les indications de changement direction (iconisées en bas à gauche de l'écran) arrivent un peu tard je trouve, surtout dans les ronds-points. Ce qui m'a permis quand même de me rendre compte de la réactivité du TOMTOM puisque me trompant de sortie sur un de ces fameux ronds-points, il m'a recalculé en moins de deux secondes un nouvel itinéraire pour que je puisse reprendre ma route au plus vite.


12h40 et 170 kms au compteur – la présence de l'oreillette est devenue insupportable. Je profite donc de la pose du midi pour m'en séparer et la remiser au fond du sac à dos. Bien que les indications distillées par cette oreillette soit très claire et parfaitement audible jusqu'à 130-140 km/h, je décide de faire sans pour la suite du chemin. Autre point intéressant, la mise en place est le retrait du GPS de son support est d'une simplicité enfantine. En une seule main et sans effort le GPS est ôté et remis sur son support. Support qui d'ailleurs ne bouge pas d'un poil même sur les routes bien bosselées. Les deux rotules et la molette de serrage permettent un réglage optimal de la position du RIDER 2. Très efficace !!


Voilà c'est reparti. Mais sans l'oreillette donc. Il faudra alors être plus vigilant et porter plus le regard sur l'écran du GPS. Même si on est de plus en plus obligé de regarder l'écran du RIDER 2, on trouve vite ses marques tellement les informations sont lisibles et claires. Un coup d'œil rapide et précis suffit pour appréhender un futur ou un imminent changement de direction. De plus un compte à rebours kilométrique (bien pratique) indique quand aura lieu le prochain changement d'indication. A l'approche d'une intersection un coup d'œil sur le GPS et il vous suffit de suivre le tracé rouge présent sur la carte numérisée en deux dimensions … c'est d'une simplicité simplissime, c'est pour dire !!


Essai : Une journée avec le TOMTOM RIDER 2


A force de dire tout le temps que tout va bien, il fallait que ca arrive … suivant sans broncher les indications que je lui avais au préalable renseigné dans Autoroute Express voila que j'arrive sur une route sur laquelle s'affiche un petit drapeau sur l'écran (point de passe d'autoroute Express) puis plus rien. Mis à part peut être le fait qu'il faille faire demi tour !! Après un léger temps de réflexion, je me rends vite compte qu'il est TRES important de soigner son itinéraire avec Autoroute Express afin d'éviter ce genre de contrariété. En effet, le GPS passera par tous les points qu'on lui impose, il faut donc bien veiller à sélectionner la bonne route lors de la création de son road-book.


Plus têtu que moi tu meurs … étant Breton, on s'en serait douté. Bien qu'il m'indique de faire demi-tour, je décide de le mettre en défaut et de continuer mon chemin. Ni une ni deux le voilà reparti à faire ses calculs de routes et me voilà avec de nouvelles indications à suivre. Rapide et efficace le bougre !!


Et voilà que pour pimenter le tout, la réserve de la moto s'affole. L'objectif est maintenant de voir si le TOMTOM peut me trouver une station service. Sans même rentrer dans les menus qui servent à rechercher des stations service (ou restaurants, ou hôtels, ou …), des petits icones représentants une pompe à essence se font voire sur l'écran du GPS. Je prends donc sans me faire prier la direction de l'un de ces icones et il m'emmène directement sur la station la plus proche. Très pratique dans les contrées inconnues, cette fonction vous évitera sans hésiter une éventuelle poussette ou une marche forcée à la quête de cet or liquide !!


16h30 – Une fois le plein effectué, je décide de finir la route (280 kms) en changeant de mode. Je lui donne comme info mon point d'arrivée et lui donne carte blanche en lui ordonnant tout de même de prendre le chemin le plus court, comme on le ferait en voiture avec un GPS « classique ». Je ne sais pas si c'est la conséquence d'une batterie un peu affaiblie mais le calcul est bien plus long qu'au départ du matin. Ce n'est pas non plus catastrophique puisqu'en une trentaine de secondes à peine, il m'aura trouvé un nouveau chemin avec un nouvel horaire d'arrivé (20h30).


Avec ce mode, il oublie littéralement les petites routes de campagne et se concentre d'avantage sur les départementales et les villes un peu plus importantes … petite mésaventure quand même, c'est que pour lui, le chemin le plus court peut parfois rimer avec « tout chemin » !!


Je ne vais pas mettre longtemps à m'en apercevoir puisqu'il m'enverra au beau milieu d'un forêt désirant me faire passer par un chemin interdit aux véhicules motorisés. Demi-tour donc (une fois de plus) … les chemins de terre ca va 5 minutes mais j'ai déjà donné !!


Essai : Une journée avec le TOMTOM RIDER 2


La fin du parcours se fera simplement, je passe même mon temps à vouloir le perdre mais en vain … c'est que je suis joueur et lui très fort !! Au fur et à mesure qu'on approche de la capitale, je guète la jauge de la batterie qui commence à s'affoler et à donner des signes de fatigue. Plus on avance et plus le trafic s'intensifie. Je décide donc de prendre des routes moins fréquentée … le TOMTOM est toujours aussi réactif dans la prise de décision.


Moins de 10 kms avant d'arriver à destination (19H55), le GPS rend enfin l'âme et me voilà donc avec un écran noir. Heureusement pour moi, je sais ou je me trouve et finis cette ballade à l'ancienne … en regardant les panneaux d'indication. Le retour à la réalité est assez difficile. Après que le GPS m'ai bien mâché le travail, me voilà dans l'obligation de devoir réfléchir pour trouvé mon chemin.


Pour conclure, bien que plutôt sceptique au début, me voila pratiquement sous le charme de cet outil de navigation autonome. Parfaitement adapté à l'usage de la moto, il peut être de bonne utilité de l'avoir sous le coude pour relier un point A à un point B. Si vous désirez faire une balade bien spécifique au préalable tracée avec Autoroute Express, il faudra prendre un peu de votre temps pour soigner votre road-book afin de ne pas avoir les mêmes surprises évoquées ci-dessus. Facile à installer et à utiliser (sans mode d'emploi en ce qui me concerne), les interfaces et les menus parlent d'eux-mêmes.


Autre point positif, l'autonomie. En effet, difficile de trouver une prise « allume cigare » sur la moto. Il est donc indispensable d'avoir une autonomie importante pour éviter de finir au milieu de nul part. En une dizaine d'heures de route pendant lesquelles je coupais le GPS à chacune des poses, j'estime son autonomie entre 8h30 et 9h. Seul bémol, il n'y a pas de veilleuse sur le GPS pour indiquer la fin de la charge quand il est branché sur secteur. On ne sait donc pas trop ou on en est au niveau du taux de chargement de la batterie. (Pour info, un adaptateur qui se branche sur la batterie de la moto est compris dans le kit)


Bien que positif sur bon nombre de points, il y a tout de même un « MAIS ». Le gros défaut que je lui reproche et qui est très gênant lors de la lecture des informations sur l'écran, est que l'on n'y voit rien du tout quand la lumière du jour donne en direct sur cet écran. Quand je dis rien c'est vraiment rien !! Il faut donc usé de stratagèmes divers et variés pour tenter de faire de l'ombre sur l'écran pour apercevoir un petit quelque chose. Le fait de rentrer plus précisément dans les paramètres d'affichage et de réglage du GPS aurait peut être pu éradiquer ce souci mais je ne me suis pas trop penché sur la question.


Sinon, j'ai enfin une idée de la vitesse réelle de ma moto. Le compteur est faussé de 10%. c'est toujours bon à savoir !!


Essai : Une journée avec le TOMTOM RIDER 2


Voilà donc un aperçu de mon ressenti concernant l'utilisation du TOMTOM RIDER 2 sur cette journée moto de 500 kms. N'hésitez pas à venir en compléments d'information sur mes remarques puisque 10h d'utilisation ne permet pas de parcourir dans l'intégralité toutes les ficelles du RIDER 2 …


Un grand merci à Mathieu pour le prêt de son TOMTOM Rider 2 …


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